Destination finale 4

Réalisateur
Acteurs
Pays
Genre
Horreur
Durée
90
Titre Original
The Final Destination
Notre score
5
Destination finale 4

Alors que Nick et ses amis s’apprêtent à s’amuser devant une course automobile, celui-ci a une prémonition horrifiante : un terrible concours de circonstances fait voler en éclat une voiture de course, projetant des débris enflammés qui achèvent brutalement ses amis et fait s’écrouler sur lui une rangée des tribunes. En proie à la panique, Nick parvient à convaincre sa copine Lori et leurs amis Janet et Hunt de quitter les tribunes seulement quelques secondes avant la réalisation de son effroyable vision…
Persuadé d’avoir échappé à la mort, le groupe d’amis semble avoir une seconde chance, mais malheureusement pour Nick et Lori, ça ne fait que commencer. Alors que ses prémonitions se poursuivent et les survivants commencent à mourir les uns après les autres – de façon de plus en plus brutale – Nick doit trouver le moyen d’échapper à la mort une fois pour toute, à moins d’atteindre, lui aussi, sa destination finale.

 

 

 

 

L’avis d’Alex :


« La Grande Faucheuse » revient faire les bons comptes, épisode 4…

Si aujourd’hui, tous les aficionados de films d’épouvante connaissent le gimmick implacable de la série des Destination Finale (un ado a une prémonition d’une tragédie sans que l’on en sache les raisons, sauve malgré lui un petit groupe de personnes, qui malheureusement pour eux vont trouver la mort -ou plutôt l’inverse !- suite à un enchaînement de situations les conduisant inévitablement vers une fin violente et bien sanglante…), on aurait pu s’attendre avec cette 4ème mouture à un renouvellement du thème ou à une once d’originalité du script, eh bien que nenni !

 

David R. Ellis, déjà aux commandes du second opus (avec déjà un accident automobile en guise d’introduction), rue dans les brancards d’une série dont les effets deviennent de plus en plus formatés : « djeun’s » horripilants, effets papillons pervers donc, et surtout toujours plus de gore !

Ceux qui n’ont jamais vu aucun autre épisode de la série initiée par James Wong et Glen Morgan pourront peut-être trouver le spectacle « plaisant », mais les autres risquent de trouver le temps long, surtout que l’accident de départ accumule les effets « Grand-Guignol » grotesques et parvient difficilement à faire passer un sentiment de gravité et d’angoisse contrairement à ses prédécesseurs (l’explosion de l’avion, le crash de l’autoroute et le tour de grand-huit)…

 

Projeté « à plat », on perçoit néanmoins où les effets 3-D doivent faire leur petit effet (devinez…)

Une des rares « astuces » du métrage est la séquence se déroulant dans une salle de cinéma qui projette un film lui-même en relief, accentuant certainement le malaise pour les -véritables- spectateurs voyant ce Destination Finale munis de lunettes spéciales… Une mise en abîme assez jubilatoire, une sorte d’héritage de cinéastes roublards tels que William Castle.

Malheureusement, c’est bien la seule « originalité » du film de Ellis (si l’on excepte la multiplication des prémonitions du héros, qui semblent faire partie du parti-pris de surenchère du métrage, tout comme les effets sanguinolents à foison)…

 

Comme dirait l’autre, « rien de neuf sous le soleil ! »

En même temps, il faut bien avouer qu’à partir du n°4, on aurait -évidemment- dû s’en douter…

 

 

Destination finale 4
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