Trailer Park of Terror

Réalisateur
Acteurs
Pays
Genre
Horreur
Durée
98
Titre Original
Trailer Park of Terror
Notre score
5
Trailer Park of Terror

Six lycéens en difficulté et leur chaperon sont de retour d’un camp de plein air.

Lorsqu’une tempête fait rage, leur bus se plante. Ils échouent alors au milieu de Trucker’s Triangle, un lieu oublié au milieu de nulle part. Le malheureux groupe cherche un abri pour la nuit dans un parc de caravanes apparemment abandonné qu’ils trouvent sur la route. Toutefois, lorsque le soleil se couche, l’endroit n’apparaît pas comme un refuge idéal : en effet, la terreur s’empare d’eux sous la forme de Norma, une redneck damnée qui sème la vengeance et la mort, aidée par ses compagnons maudits…


 

 

 

 

L’avis d’Alex :

 

Déception pour ma part que ce Trailer Park of Terror qui débutait pourtant bien…

 

Après une longue séquence d’ouverture dépeignant une jeune et jolie blonde nommée Norma décimer furieusement au fusil toute la communauté « redneck » qui l’a toujours humiliée et empêcher de se forger un avenir, on nous apprend que tout ceci n’était qu’un flashback et que la véritable histoire va se tramer de nos jours et mettre en vedette un groupe de jeunes « marginaux » (une gothique, une accro à la drogue…) difficilement maîtrisés par un jeune pasteur…

Prenant évidemment la mauvaise route pour rentrer, ils vont être recueillis par la sensuelle et énigmatique Norma dans un parc à roulottes dont les habitants sont des morts-vivants sanguinaires…


 

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Nichole fait la fine bouche… Acte I

 


Si bien sûr on n’attend pas de la part de ce genre de productions une originalité folle (le script emprunte largement au 2000 Maniacs ! de Hershell Gordon Lewis et à sa récente suite/remake de 2005), on se dit qu’on va au moins avoir droit à une bonne grosse dose de gore, de sexe et de mauvais goût. Eh bien, pas vraiment…


En effet, si l’on nous propose des mises à mort plutôt graphiques, elles demeurent en fin de compte bien « gentillettes »… Et c’est là le principal défaut de ce film horrifique : il n’ose jamais aller bien loin, que ce soit dans l’humour gras ou la tripaille, et se résume finalement à une petite série B assez inoffensive.

Et c’est bien dommage, car l’affiche -comme bien souvent- était prometteuse !

 

 

 

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Nichole fait la fine bouche… Acte II

 

 

Mais surtout, après vision de l’ensemble, on regrette que le réalisateur Steven Goldman n’ait pas fait le choix situer son film dans les années 70, car l’introduction de son métrage laissait présager du meilleur, avec des personnages azimutés à la Devil’s Rejects autrement plus intéressants que les ados têtes-à-claques qu’on se coltine durant le reste du film.

Après vision, il est difficile de se départir du sentiment de gâchis de tels atouts finalement aussi peu exploités…

 

Reste une Nichole Hiltz plutôt bonne (sans mauvais jeu de mots, hein, non mais !) dans son double-rôle de victime/bourreau, mais là encore l’aspect schizophrène aurait pu être un tantinet plus développé, d’autant qu’on ne nous explique pas pourquoi ses acolytes zombies sont de son côté alors que c’est elle qui les a envoyés au cimetière ! Peu cohérent tout ça…

 

 

 

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Nichole fait la fine… Ah non tiens !


 

 

Pas foncièrement déplaisant, ce Trailer Park of Terror n’assure néanmoins pas son quota syndical pour les amateurs du genre.

 

Dans le même style, mieux vaut (re)voir 2001 Maniacs de Tim Sullivan avec l’exubérant Robert Englund en maître de cérémonie macabre, auquel ce film-ci n’arrive jamais à la cheville…

 

 

Trailer Park of Terror
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