Terminator renaissance

Réalisateur
Acteurs
Pays
Genre
Science fiction
Durée
108
Titre Original
Terminator Salvation
Notre score
5
Terminator renaissance

En 2018, après l’apocalypse qui a vu s’affronter les hommes et les robots, John Connor est devenu le chef de la résistance humaine contre Skynet et son armée de Terminators. Sa vision du monde est pourtant remise en cause par l’apparition de Marcus Wright, un inconnu qui se souvient seulement de s’être trouvé dans le quartier des condamnés à mort. Connor doit découvrir si Marcus a été envoyé du futur ou s’il est un rescapé du passé. Alors que Skynet prépare l’assaut final, Connor et Marcus s’engagent dans une odyssée qui va les mener au cœur même des opérations de Skynet. Ils y perceront le terrible secret qui se cache derrière l’annihilation programmée de l’humanité tout entière…

 

 

L’avis de Yanick « Wolverine » Ruf :  « Viens avec moi si tu veux vivre », « je reviendrai », telles sont les répliques maintenant cultes du premier opus de cette série réalisée en 1984 par James Cameron. Ces dernières sont reprises pour notre plus grand plaisir dans ce nouvel épisode réalisé par McG. Un moment unique que de pouvoir les réentendre dans une salle de cinéma. Question scénario, ce dernier développe tout se que ses prédécesseurs nous avaient laissé entre-apercevoir. On sait enfin comment se passe la vie (ou plutôt devrais-je dire la survie) des humains en 2018. Les petits flashbacks des précédents épisodes sont donc repris et développés. Film post-apocalyptique qui nous montre, un peu comme l’avait fait Paul Verhoeven avec Starship troopers avec ses insectes géants, un combat sans merci entre l’être humain et la machine. Effets spéciaux non stop pour un film dont l’action l’est tout autant. 

 

Terminator renaissance
Le Terminator…


Bien sur, les acteurs ont changés, mais on aura tout de même droit à une petite apparition d’un pseudo Arnold Schwarzenegger en tenue d’Adam dans le rôle qui l’a élevé au panthéon des plus grands acteurs. Christian Bale est à la hauteur de son personnage, de même que la toujours aussi belle (mais dans un trop petit rôle malheureusement) Bryce Dallas Howard. Dommage, on aurait aimé voir cette dernière un peu plus en action. On retrouve également le grand Michael Ironside dans un personnage de meneur en désaccord avec les idées de John Connor. Il faut toujours qu’il y ait un conflit dans le camp du bien pour donner un peu plus de tension à l’histoire… Vous l’aurez compris, si vous êtes fan de films d’action et encore plus de la série des Terminator, ce film est fait pour vous. Après un troisième opus assez décevant il était temps de relancer la machine (si je puis dire) pour nous offrir le film que l’on attendait.

 

 

L’avis de Fabien

 

Situé 34 ans après l’action du premier volet dirigé par James Cameron qui se fendra d’une suite d’anthologie aux scènes d’action et effets spéciaux inédits (Terminator 2 : le jugement dernier/1991: 1er film dont les effets visuels sont composés numériquement, récompensés par un Oscar pour ILM) l’action de ce Terminator Renaissance se déroule en 2018 dans un paysage post-apocalyptique où les humains tentent de survivre face à une armée belliqueuse de Terminators crées par Skynet.

McG, auteur des calamiteux Charlie’s angels, livre une suite supérieure au troisième volet à l’esprit autoparodique, Terminator 3 : Le soulèvement des machines (2003), en recyclant les ingrédients qui ont fait la saga (ambiance angoissante de fin du monde, affrontements musclés homme vs machine, paradoxes temporels, présence messianique) avec un talent manifeste d’actioner.

Malgré deux belles séquences d’action (un plan séquence autour d’un crash d’hélicoptère, une course-poursuite entre camion et motos Terminator) le film souffre trop d’une impression de déjà vu (la photo délavée du désert irakien des Rois du désert, le robot géant et son épuisette à humains de La guerre des mondes, le final dans l’usine de Skynet avec un hommage appuyé aux films précédents…) et de concessions hollywodiennes (histoire d’humour entre une rebelle et un cyborg) dans un récit trop ramassé pour emporter complètement l’adhésion.

Globalement l’aspect visuel déçoit en dépit d’un catalogue impressionnant de robots qui ont tendance à voler la vedette aux personnages humains bien moins caractérisés que dans les deux premiers volets.

 

Christian Bale mono-expressif en leader messianique se fait aisément voler la vedette par le charismatique Sam Worthington en cyborg torturé par sa condition, la belle idée de cette suite qui manque d’âme.

 

 

Terminator renaissance
5
Plugin WordPress Cookie par Real Cookie Banner