Les dossiers brûlants (1ère partie)
Les dossiers brûlants (1ère partie)

Les dossiers brûlants (1ère partie)

Réalisateur
Acteurs
Antonio Fargas, Darren McGavin, Erik Estrada, Richard Kiel, Simon Oakland, Tom Bosley, et Tom Skerritt
Pays
USA
Genre
Fantastique et Thriller
Durée
Titre Original
Notre score
10

Carl Kolchack est un journaliste d’un genre assez particulier, féru d’ésotérisme. Investiguant le jour sur les phénomènes les plus étranges, il en arrive, la nuit, à traquer les monstres les plus bizarres, qu’il croit en relation avec le meurtre de sa femme. Ses dossiers « brûlants » l’entraînent à affronter des créatures infernales de tout acabit : sorciers, zombies, vampires, loups garous, extraterrestres et fantômes. 

L’avis de Yanick Ruf : Quelle joie de pouvoir enfin profiter de la toute première série consacrée aux phénomènes paranormaux et monstres en tout genre! Bien avant les X-files, Les dossiers brûlants, connus également sous le titre Nightstalker, furent l’inspiration même pour Chris Carter. L’histoire est simple : Carl Kolchack est un journaliste qui passe son temps à essayer de résoudre des énigmes pour le moins étranges. Il sera confronté à toutes sortes de créatures : zombies, loup-garou, vampire, jack l’Éventreur…..
Dossiers brulants (1)
A l’origine, il s’agissait juste d’un film à la limite entre le moyen et le long métrage puisque d’une durée de 75 minutes, dont le succès américain donna lieu à une suite d’une durée normale de 90 minutes, affirmant de ce fait son vrai côté film. Succès assuré une fois de plus, ce qui donna envie à l’acteur principal, Darren McGavin, d’endosser encore son vieux costume cravate et tout aussi ancien canotier (qu’il jette sur un coin de fenêtre sur lequel il n’arrive jamais dans le générique) qui le caractérise et de tourner une série d’une vingtaine d’épisodes d’une cinquantaine de minutes chacun, tous plus loufoques les uns que les autres….
Dossiers brulants (2)
Parlons un peu des personnages, dont le principal, Carl Kolchack (Darren McGavin dans la vie) se caractérise par un cynisme proche de celui du Docteur House bien des années avant lui. Il compare chaque fait en geste avec une image bien précise qui fait toujours rire. Véritable petit « fouille-merde », il ne sort jamais sans son canotier qui l’identifie de tous ses interlocuteurs. C’est un véritable fléau pour les agents de police qu’il ridiculise constamment en leur parlant de phénomènes paranormaux dont il arrive bien entendu à prouver l’existence. Les histoires sont en fait racontées par lui en voix semi-off, car par moment, elle vient se fondre dans l’image très intelligemment! Autour de lui, son rédac’ chef Tony Vincenzo qui devient constamment fou avec toutes les histoires qu’il raconte est interprété par Simon Oakland. La version française est hurler de rire car suivant les épisodes, une fois ils se vouvoient, une fois ils se tutoient!  C’est réellement jouissif! Bien entendu, de très nombreux acteurs ont fait des apparitions au fil des aventures : Tom Skerritt, Tom Bosley, Erik Estrada ou encore Antonio Fargas. L’un d’eux toutefois est apparu dans plusieurs épisodes dans le rôle du monstre du fait de sa corpulence, il s’agit de Richard Kiel (Requin dans les James Bond).
Dossiers brulants (4)
Bien que la série ait vieillie, le DVD proposé par Éléphant Films est d’excellente facture et nous replonge à fond dans cet univers fantastique. Certes l’image pique un peu par moment, mais quel régal de pouvoir revoir cette incroyable série. Le jeu des acteurs est très bon et le charisme de McGavin fait tout dans ces petites histoires fantastiques à souhait! On remarquera qu’à l’époque, les effets numériques n’existaient pas et on se contentait de faire des maquillages sympa qui suffisaient amplement à rendre le tout cohérent!!! Comme quoi il n’y a pas besoin d’esbroufe pour réussir un film…
Dossiers brulants (3)
Bon, attention toutefois à ne pas s’arrêter à la traduction des titres des épisodes. Bien entendu, déjà à cette époque, on avait droit à du grand n’importe quoi. En effet, pour n’en citer qu’un, le tout premier qui s’intitule en VO « The ripper » (l’éventreur) qui a été traduit « Le viol » (de l’anglais rape), un lapsus qui tombe très mal car il n’est nullement question de viol, mais du retour de Jack l’Éventreur!
Dossiers brulants (5)
Caractéristiques techniques et bonus : Une fois de plus, et l’on en remercie grandement Éléphant Films, nous avons la possibilité de visionner la série en version française, ainsi qu’en version originale! On a donc droit dans cette édition à la première partie de l’intégrale de la série, mais sans les 2 films pilotes (snif)! Espérons qu’ils viendront après, question d’avoir la totale!! L’image est tout à fait respectable vu l’âge de la série, certains passage étant même très bons, et le son est quant à lui excellent!
Dossiers brulants (6)
Verdict : Très peu d’entre-nous ont eu la chance de voir cette série sur les chaines françaises et c’est une super opportunité de pouvoir en profiter grâce au travail incroyable d’Éléphant Films pour nous trouver de telles merveilles de la télévision! Je ne saurais vous conseiller qu’une chose, jetez vous dessus !!! et il ne me reste qu’une chose à dire pour conclure : vivement la suite!!!!!
Les dossiers brûlants (1ère partie)
Les dossiers brûlants (1ère partie)
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