L’Arirang de Kuro

Réalisateur
Acteurs
Pays
Genre
Drame
Durée
107
Titre Original
Notre score
5
L'Arirang de Kuro

A la sortie d’une usine à Kuro dans la banlieue industrielle de Séoul, une jeune fille distribue des tracts. Dénoncée par des supérieurs, elle est renvoyée par la direction. Les ouvriers vivent en communauté dans l’usine : ils y travaillent, ils y dorment dans des dortoirs, ils y fêtent les évènements importants de leur vie. Un jour, on leur demande de travailler beaucoup plus et surtout beaucoup plus vite. Les tentatives des ouvriers de protester et d’oser même créer un syndicat avortent, tuées dans l’oeuf par les contremaîtres véritables sbires des patrons. Les ouvrières ne tiennent que grâce aux médicaments, on ne compte plus les accidents et les suicides. C’est un étudiant qui s’est fait embaucher comme ouvrier qui lance la grève. L’armée est aux portes de l’usine …


Film présenté dans la catégorie « Regard sur le cinéma coréen : 1945 –2010 » lors du 17e Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul



L’avis de Yanick « Wolverine » Ruf:

S’il y a une chose dont on bénéficie en France sans s’en rendre compte, c’est de la liberte d’expression!!! Une expression qui veut dire pas mal de choses mais qui parait anodine pour nous qui ne connaissons pas les dictatures. En Corée, il en est tout autrement! C’est ce qu’à voulu nous montrer  le réalisateur PARK Chong-won avec l’arirang de Kuro.

Les protagonistes sont des gens de classes moyennes, exploités par une société qui ne leur laisse pas d’autre choix que de travailler et faire des semaines de folies (90heures de travail) pour un salaire misérable! Mais quel autre choix pour ces gens pour survivre ? La prostitution pour certaines…. Et quand les travailleurs finissent par vouloir se révolter et cracher leur haine à leur hiérarchie, on les intimide et on les menace et tout repart comme avant! On ira même jusqu’à montrer ce qu’il advient d’une manifestation silencieuse à la mémoire d’un mort…. très dur comme pays à l’époque…


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Coté casting, on retrouve Choi Min Sik (Oldboy) dans son tout premier (mais très secondaire) rôle. Il démontre déjà son talent pour le septième art. Un réalisation qui nous fait forcement réfléchir et imaginer comment l’on vit dans un pays où la liberté d’expression est un terme maudit et que l’on n’a d’autre choix que d’obéir et se taire….. A méditer!



L’Arirang de Kuro
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