Le 33 ème Festival International du Film Fantastique de Gérardmer annonce son édition 2026 qui aura lieu du 27 janvier au 1 février 2026, prévue pour explorer les multiples facettes du masque au cinéma. L’affiche vient d’être dévoilé qui est une création de Camilla Canalini et qui illustre la thématique centrale : « Bas les masques ! ». Cette approche met en lumière un élément emblématique du genre, présent dans des œuvres majeures de réalisateurs tels que Georges Franju avec Les yeux sans visage , John Carpenter et son Halloween , Mario Bava pour Le Masque du démon , Wes Craven et Scream , Tobe Hooper avec Massacre à la tronçonneuse , ou encore Brian de Palma et Phantom of the Paradise .
Le masque, un symbole intemporel du fantastique
Le masque, par sa nature même, dissimule le visage et déploie une infinité de pouvoirs fantastiques, invitant le spectateur à déchirer le voile du réel. Il s’impose comme un symbole fondamental du cinéma fantastique, puisant aux sources de ses puissances antiques, mythiques et folkloriques. Cet attribut se manifeste comme une fatalité, l’essence du divin ou du diable, un médiateur entre le visible et l’invisible. Le masque dissimule, égare, terrifie, et abolit l’individu, mais il est également capable d’en révéler l’essence, d’amplifier une vérité et d’incarner notre humanité.
L’histoire du cinéma fantastique montre une utilisation récurrente et significative du masque. Georges Franju, dans Les yeux sans visage , utilise le masque pour cacher une défiguration, interrogeant l’identité et l’horreur. John Carpenter érige le masque blanc de Michael Myers en icône de la terreur pure dans Halloween . Mario Bava, avec Le Masque du démon , explore les liens entre le masque et le mal ancestral. Wes Craven, dans Scream , transforme un masque de fantôme en un symbole de l’horreur post-moderne. Tobe Hooper, avec le visage de cuir de Massacre à la tronçonneuse , crée une figure de l’horreur brute et primitive. Brian de Palma, dans Phantom of the Paradise , utilise le masque pour représenter la tragédie et la déchéance artistique. Ces exemples illustrent la richesse thématique et visuelle que le masque apporte au genre.
Une rétrospective et une durée prolongée
Le festival annonce une rétrospective intitulée « Bas les masques ! », avec une sélection de films qui approfondiront cette thématique.
L’événement s’étendra sur une journée supplémentaire cette année, offrant ainsi plus de temps aux festivaliers pour découvrir les films et les activités proposées.
La mise en vente des Pass et des accréditations presse et professionnelles débutera le samedi 13 décembre à 13h.
