Les Ruines

Réalisateur
Acteurs
Pays
Genre
Horreur
Durée
91
Titre Original
The Ruins
Notre score
5
Les Ruines

Durant leurs vacances à Cancun, Amy, sa meilleure amie Stacy et leurs petits amis respectifs, Jeff et Eric, font la connaissance d’un touriste allemand, Mathis. Lorsque le frère de ce dernier disparaît mystérieusement à l’intérieur d’une pyramide maya, le groupe décide d’explorer la ruine, recouverte d’une végétation grimpante. Pourchassés par une tribu hostile, les six jeunes sont contraints de gagner le sommet de la pyramide, déclenchant du même coup l’ire et les appétits d’une monstrueuse plante carnivore…

DVD Les ruines (Paramount Pictures) :

 

 

Les Ruines

 

 

Spécifications techniques

Interdit aux moins de 12 ans
DVD Zone 2
Audio : Anglais Dolby Digital 5.1, Français Dolby Digital 5.1
Vidéo : Format 16/9 compatible 4/3, Format cinéma respecté scope 2.35, Format DVD-9, Film en Couleurs
Sous-Titre : Anglais, Français, Néerlandais

Bonus :

Commentaire audio du réalisateur Carter Smith et du monteur Jeff Betancourt
Scènes inédites
Tournage
Construction des ruines
La mort rampante
Bande-annonce cinéma

 

L’avis de Fabien :

Basé sur le best-seller de Scott Smith paru en 2006, The Ruins suit un groupe d’amis engagés dans une lutte brutale pour leur survie après avoir foulé un ancien site maya dans la jungle mexicaine où une entité végétale vit dans les ruines.

Après une exposition réussie présentant les caractères de la petite troupe insouciante du danger qui les attend au-delà des plages ensoleillées et festives de Cancun, The Ruins plonge ses jeunes héros dans l’horreur sommeillant dans cette pyramide envahie par une végétation grouillante.

 

Les Ruines

 

Le trip touristique tourne vite au survival brutal où la menace vient d’une nature hostile à qui des indigènes offrent en sacrifice ces jeunes proies. L’examen des lieux dans une ambiance claustro éprouvante pour les nerfs révèle peu à peu un danger surprenant. En effet l’intérêt de ce teen-movie horrifique réside dans la nature du mal qui plane sur ses personnages, une entité végétale anthropophage qui enlace les corps pour s’y répandre et y proliférer.

Comme dans Alien et beaucoup de Cronenberg, l’effroi naît de la mutation des corps, touchant ainsi aux peurs intimes : un corps étranger s’infiltre par les orifices sanguinolents et dévore son enveloppe. Cette possession physique de l’horreur comme le comportement des personnages face à elle participent à la réussite de cette excursion dramatique où le suspense va crescendo.

La violence hyperréaliste s’inscrit dans cette représentation terrifiante de l’invasion des corps, de leur absorption et leur destruction. Amputation, automutilation, démembrements, autant d’expériences horrifiques qui auront raison d’une bonne partie du jeune casting sexy et impeccable (Jonathan Tucker, Jenna Malone, Laura Ramsey). L’originalité de ces Ruines réside donc dans cette horreur qui n’a pas visage humain mais l’aspect de nervures végétales rampantes caractérisées par une intelligence retorse (elles imitent la voix humaine et les sonneries de téléphone pour piéger leurs proies) et une grande avidité qu’elles déploient en réaction, comme un réflexe de défense, à cette invasion de touristes, d’étrangers arrogants (l’Américain est persuadé que sa disparition sera forcément remarquée et rapidement gérée) et beaucoup trop curieux.

Très terrifiant The Ruins est une bonne surprise dans le paysage du cinéma d’horreur hollywoodien grâce à une idée originale développée dans des décors naturels somptueux où s’est perdu un casting inspiré. The Ruins s’avère donc fortement recommandable dans le genre, comme un cousin proche de l’ultra-efficace The Descent de Neil Marshall.

 

Les Ruines

 

Avis de Stéphane :

L’instinct de survie est-il supérieur à tout ? Telle est un peu la thématique de ce film « gore » produit par un grand studio. Comment survivre dans un environnement hostile, là où rode un agresseur à l’apparence inoffensive ? En effet quoi de plus jolie qu’une plante ?
Mais il existe tout type de plantes, même des carnivores, des plantes toxiques et des plantes tueuses. Ici, la plante dont on parle agit comme une sorte de virus et infecte la personne qui devient malade. La plante s’étend à l’intérieur de la victime qui se retrouve prise au piège. Le simple contact avec autrui peut lui inoculer le ‘virus’.

Tout le film se déroule dans un lieu confiné au dessus d’un temple aztèque. L’intérêt premier  de ce « survivor »  se situe principalement dans les scènes gore (très bien réalisées).

 Le spectateur n’attend qu’une chose, c’est de voir ce qu’il va arriver aux protagonistes. Plus la tension monte dans le groupe de jeunes vacanciers plus le spectateur espère voir le maximum de sang. Cette attente vers une mort quasi certaine permet aux victimes de « mûrir «  plus vite. En effet au début du long métrage, ils ne pensent qu’à la fête pour devenir au fur et à mesure plus adultes.
Au départ, les personnages ne comprennent pas l’hostilité que les indiens montrent à leur égard. Ils ont donc peur d’eux et se réfugient dans un ancien temple. Dès lors les indiens se relaient jour et nuit pour les empêcher d’en sortir.

Entourés d’hommes armés ne voulant les laisser partir, ils devront tout d’abord comprendre d’où vient ce mal qui les tue et enfin trouver une solution pour le combattre afin de se sauver et ainsi échapper à une mort certaine…

Sans être le film de l’année Les ruines est un bon divertissement pour les adeptes de film d’horreur. Il remplit amplement son cahier des charges (des jeunes, du sang et de l’horreur) pour devenir un divertissement plus que correcte. Bien entendu les âmes sensibles s’abstiendront.

 

Les Ruines
Les Ruines
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