Le festival « L’Afrique fait son Cinéma » revient pour sa septième édition à Paris, du 10 au 20 décembre 2025. Cet événement majeur transforme la capitale française en un carrefour des industries créatives africaines et caribéennes. Pour cette édition, l’acteur, réalisateur et producteur Lucien Jean-Baptiste assume le rôle de parrain. La manifestation s’installe à l’EICAR pour ses cérémonies d’ouverture et de clôture, un choix qui connecte directement la formation aux réalités de l’industrie cinématographique mondiale. De nombreux talents sont attendus, parmi lesquels Jean-Pascal Zadi, Aïssa Maïga, Eriq Ebouaney, Manon Bresch, Yasmine Ammari, Kadhy Touré, Jimmy Jean-Louis et Abderrahmane Sissako.
Un parrainage symbolique pour le cinéma
Lucien Jean-Baptiste, figure reconnue du cinéma français, apporte son soutien à cette édition du festival. Son parcours artistique débute après une expérience dans la publicité et l’événementiel, lorsqu’il intègre le prestigieux Cours Florent. Il se distingue rapidement par son talent d’acteur, enchaînant les rôles dans des films comme « Tout simplement noir », « Emmenez-moi », « La Traversée » et « C’est quoi cette famille ?! », où il démontre une capacité à naviguer entre comédie et drame. En 2009, il réalise son premier long métrage, « La première étoile », une comédie familiale. Il poursuit ensuite sa carrière de réalisateur avec des œuvres variées telles que « Dieumerci ! On a tous un rêve de gosse », « 30° Couleur », « La Deuxième étoile », « Pourquoi nous détestent-ils ? » et « On fait quoi maintenant ? ». Lucien Jean-Baptiste est également une voix familière du doublage, prêtant son timbre à des acteurs comme Chris Rock, Don Cheadle, Will Smith et Martin Lawrence. Son engagement en tant que parrain souligne l’importance de la diversité et de l’excellence artistique au sein du cinéma africain et caribéen.
Une sélection cinématographique riche
La sélection officielle de cette septième édition présente 65 films provenant de 34 pays différents, incluant la France. Cette diversité géographique et thématique offre un panorama étendu de la création cinématographique contemporaine. Le film d’ouverture, « Muganga – Celui qui soigne », sera projeté le mercredi 10 décembre à 19h. Les œuvres en compétition concourent pour les Prix Ubuntu d’Or, qui récompensent le Meilleur Film, le Meilleur Réalisateur, le Meilleur Acteur, la Meilleure Actrice, le Meilleur Scénario et le Meilleur Producteur. Un jury composé de talents du cinéma évaluera ces productions.
Un espace d’échanges et de développement
Au-delà des projections, le festival « L’Afrique fait son Cinéma » fonctionne comme une plateforme d’échanges professionnels. Le Marché International du Film et de l’Art Africain et Caribéen constitue un point de rencontre essentiel pour les professionnels de l’industrie. La présence d’ambassadeurs de pays africains renforce la dimension internationale de l’événement et favorise les collaborations. L’installation du festival à l’EICAR permet aux étudiants de cette école de cinéma de se connecter directement aux réalités et aux opportunités du secteur, créant ainsi des ponts entre la formation et la pratique professionnelle.
L’intelligence artificielle au service de la création
Cette édition du festival intègre également des réflexions sur l’avenir du cinéma, notamment à travers le prisme de l’intelligence artificielle. Plusieurs événements abordent ce sujet. Une masterclass intitulée « L’IA, Votre Co-Pilote Créatif & Outils Pratiques pour Cinéastes » propose des outils concrets pour les réalisateurs. Le défi Kino-AI, « Quand l’Innovation Rencontre la Narration », explore les intersections entre technologie et écriture cinématographique. Une table ronde dédiée à « L’Avenir du Cinéma à l’Ère de l’IA » ouvre le dialogue sur les implications et les opportunités de ces avancées technologiques pour l’industrie.
Le festival « L’Afrique fait son Cinéma » continue de s’affirmer comme un rendez-vous incontournable pour la promotion et la célébration des cinématographies africaines et caribéennes, tout en se tournant vers les défis et les innovations de demain.
