Anja Breien et l'histoire permanente des femmes cinéastes
Anja Breien et l'histoire permanente des femmes cinéastes

Anja Breien et l’histoire permanente des femmes cinéastes

Anja Breien et l'histoire permanente des femmes cinéastes

La reconnaissance d’une figure majeure du cinéma norvégien

Anja Breien et l'histoire permanente des femmes cinéastes

Le festival Lumière consacre cette année son hommage à Anja Breien, cinéaste norvégienne dont l’œuvre s’inscrit dans une démarche de mise en lumière des réalisatrices à travers le monde. Cette tradition du festival a précédemment célébré des noms tels que Kinuyo Tanaka, Lina Wertmüller ou encore Ida Lupino, dessinant ainsi une cartographie féminine du cinéma international.

Anja Breien fait partie de la nouvelle vague norvégienne, apparue une décennie après son homologue française, marquant son arrivée en 1971 avec le film Le Viol . Sa filmographie se caractérise par une exploration constante des questions sociétales, notamment la place des femmes dans la société contemporaine. Elle a développé un style exigeant, où l’intimité des personnages dialogue avec une réflexion politique structurante.

Thèmes centraux et influence de l’œuvre

Anja Breien et l'histoire permanente des femmes cinéastes

L’approche d’Anja Breien intègre fréquemment des réflexions sur la mémoire, la justice et les dynamiques de pouvoir. Son travail a permis d’inscrire le cinéma norvégien sur la scène mondiale, ouvrant la voie à des générations ultérieures de cinéastes. Le film Wives (1975), réalisé en écho au Husbands de John Cassavetes, illustre cette volonté de questionner les rôles établis.

Plusieurs de ses œuvres majeures bénéficient d’une ressortie en salle prévue pour le printemps 2026, permettant au public de redécouvrir des titres importants de son catalogue. Parmi ceux-ci figurent Un jeu sérieux (1977), qui aborde le désir face aux conventions sociales, et L’Héritage (1977), une satire familiale teintée d’humour. La réalisatrice a également poursuivi son exploration militante avec Wives, dix ans après (1985).

Présence d’autres talents au festival

L’événement cinématographique accueille également d’autres personnalités marquantes. Les actrices Shu Qi et Juliette Binoche présenteront leurs premiers travaux en tant que réalisatrices. Par ailleurs, la cinéaste Rebecca Zlotowski échangera avec le public lyonnais autour de sa cinéphilie. Ces rencontres s’inscrivent dans la continuité des liens tissés par le festival avec des figures comme Agnès Varda, Tonie Marshall ou Chantal Akerman.

La programmation autour d’Anja Breien offre une occasion de saisir l’étendue de sa contribution au cinéma d’auteur. Ces projections et événements confirment l’engagement du festival à maintenir vivante la mémoire des cinéastes qui ont façonné le septième art.

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