Zephyr, une surfeuse intrépide au tempérament libre est kidnappée par un tueur en série obsédé par les requins. Séquestrée sur son bateau et confrontée à la folie de son ravisseur, elle va devoir se battre pour survivre face à tous les prédateurs…
Presenté cette année à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes, Nocturnal Animals a fait le buzz, un mix détonnant entre le monumental Les dents de la mer (de retour en salles pour ses 50 ans) et Wolf Creek, le slasher dément venu d’Australie il y a 20 ans.
Les squales et Jai Courtney, en roue libre (voir sa scène de danse en slip !) dans le rôle d’un psychopathe qui livre en pâture ses proies féminines aux requins sont les prédateurs du titre, carnivores voraces que combat l’héroïne, une surfeuse badass incarnée par Hassie Harrison. Le réalisateur Sean Byrne a bien retenu le précepte spielbergien, less is more, pour mettre en scène les attaques de requins, alliance équilibrée entre création numérique et source documentaire. L’esprit 80’s est en effet convoqué, la VHS, le navire en hommage à l’Orca des Dents de la mer, avec en plus une utilisation habile d’ingrédients du torture porn pour un résultat frais et cool.
La bonne surprise de cet été en provenance d’Australie.


