Brigitte Bardot est morte à 91 ans : le cinéma français perd une légende
Brigitte Bardot est morte à 91 ans : le cinéma français perd une légende

Brigitte Bardot est morte à 91 ans : le cinéma français perd une légende

Brigitte Bardot est morte à 91 ans : le cinéma français perd une légende

La Fondation Brigitte Bardot a annoncé ce dimanche 28 décembre 2025 le décès de l’actrice, chanteuse et militante de la cause animale. Icône absolue du cinéma français des années 1950-1970, celle que le monde entier connaissait sous les initiales « B.B. » s’est éteinte à l’âge de 91 ans.

« La Fondation Brigitte Bardot annonce avec une immense tristesse, le décès de sa fondatrice et présidente, Madame Brigitte Bardot, actrice et chanteuse mondialement reconnue, qui a choisi d’abandonner sa carrière prestigieuse pour dédier sa vie et son énergie à la défense des animaux et à sa Fondation », indique le communiqué transmis à l’AFP ce dimanche matin. Le lieu et la date exacte du décès n’ont pas été précisés.

Une carrière fulgurante qui a révolutionné le cinéma

Née le 28 septembre 1934 à Paris, Brigitte Bardot a d’abord rêvé d’une carrière de danseuse avant de se tourner vers le mannequinat puis le cinéma. Sa rencontre avec Roger Vadim, qu’elle épouse en 1952, marque le début d’une ascension fulgurante. En 1956, Et Dieu… créa la femme fait d’elle une star mondiale. Cette scène mythique où elle danse pieds nus dans un restaurant de Saint-Tropez entre au panthéon du septième art.

En 1963, Jean-Luc Godard lui offre un rôle iconique dans Le Mépris, aux côtés de Michel Piccoli. Le monologue d’ouverture, où elle apparaît nue, reste l’une des scènes les plus célèbres de l’histoire du cinéma français. Au total, Brigitte Bardot aura tourné dans plus de 50 films et enregistré plus de 70 chansons au cours d’une carrière de 21 ans.

« La gloire, c’est formidable et c’est invivable », confiait-elle encore récemment dans le documentaire Bardot, sorti le 3 décembre dernier dans les salles françaises. « J’ai été traquée, j’ai été bafouée, j’ai été méprisée, très souvent trahie. »

La cause animale comme seconde vie

Le 6 juin 1973, en plein tournage de L’Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise, Brigitte Bardot prend une décision radicale : elle abandonne le cinéma pour se consacrer à la défense des animaux. Elle n’a que 38 ans et est au sommet de sa gloire.

En 1976, elle s’engage contre le massacre des bébés phoques au Canada, déclenchant une vaste campagne internationale. Elle crée ensuite la Fondation Brigitte Bardot, qui œuvre aujourd’hui encore pour la protection animale. Parmi ses victoires : la généralisation du pistolet d’abattage dans les abattoirs français et l’interdiction de l’importation de peaux de phoques en France, puis dans toute l’Union européenne.

Quatre mariages et une vie sous les projecteurs

Brigitte Bardot aura été mariée à quatre reprises : Roger Vadim (1952-1957), Jacques Charrier (1959-1963), avec qui elle a eu son unique enfant Nicolas, Gunter Sachs (1966-1969) et Bernard d’Ormale, épousé en 1992 et avec qui elle vivait dans sa célèbre villa de La Madrague à Saint-Tropez.

Sa vie sentimentale a fait la une des magazines du monde entier, de ses liaisons avec Jean-Louis Trintignant à sa collaboration artistique avec Serge Gainsbourg, qui lui écrit Je t’aime… moi non plus, Harley Davidson ou encore Bonnie and Clyde.

Une santé fragile ces derniers mois

Ces dernières années, la santé de Brigitte Bardot avait suscité plusieurs inquiétudes. En septembre 2025, elle avait été hospitalisée à Toulon pour une intervention chirurgicale, restant trois semaines à l’hôpital. Mi-novembre, elle avait dû retourner à l’hôpital Saint-Jean de Toulon pour des contrôles. Elle n’était rentrée à La Madrague que le 30 novembre dernier.

En octobre 2025, face à une fausse rumeur annonçant son décès, elle avait répondu avec son franc-parler habituel : « Je ne sais pas quel est l’imbécile qui a lancé ce soir cette fake news sur ma disparition mais sachez que je vais bien et que je n’ai pas l’intention de tirer ma révérence. »

Avec la disparition de Brigitte Bardot, c’est une page entière du cinéma français qui se tourne. « Je suis née libre et je mourrai libre », avait-elle déclaré. Elle laisse derrière elle un héritage cinématographique immense et une fondation qui poursuivra son combat pour la cause animale.

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