Joko Anwar, chevalier des Arts et Lettres
Joko Anwar, chevalier des Arts et Lettres

Joko Anwar, chevalier des Arts et Lettres

Le 11 décembre 2025, au ministère de la Culture à Paris, Rachida Dati a remis les insignes de chevalier des Arts et des Lettres au cinéaste indonésien Joko Anwar, consacrant ainsi l’un des grands noms actuels du cinéma de genre asiatique. Cette distinction française, qui salue celles et ceux qui contribuent au rayonnement des arts et des lettres dans le monde, vient couronner une œuvre déjà largement reconnue dans les festivals internationaux.

Un ami de longue date du FICA

Pour Vesoul, cette cérémonie avait une résonance toute particulière, tant Joko Anwar est un familier du Festival International des Cinémas d’Asie. Le réalisateur était venu en compétition au 12e FICA en 2006 avec « Joni’s Promise », une comédie romantique devenue depuis l’un des jalons de son parcours. Sa présence à Paris a permis de renouer ce fil tissé il y a près de vingt ans entre le festival vésulien et un auteur aujourd’hui célébré sur toutes les grandes scènes du cinéma de genre.

Joko Anwar, chevalier des Arts et Lettres
Joko Anwar et Jean-Marc Thérouanne (photo (c) FICA)

Une carrière internationale saluée

Né en 1976 à Medan, en Indonésie, Joko Anwar s’est imposé par un cinéma inventif, naviguant entre fantastique, horreur et drame social, avec des œuvres devenues emblématiques comme « Satan’s Slaves », « Satan’s Slaves 2: Communion », « Impetigore » ou encore « Gundala ». Ses films, régulièrement sélectionnés et primés dans les festivals internationaux, ont contribué à placer le cinéma indonésien au premier plan sur la scène mondiale et à installer le réalisateur comme une figure majeure du fantastique contemporain.

Retrouvailles avec la famille du cinéma indonésien

Au-delà de l’émotion liée à la décoration, la cérémonie a été l’occasion de chaleureuses retrouvailles avec la délégation indonésienne. La grande actrice Christine Hakim, connue en France notamment pour « Feuilles sur un oreiller », était présente aux côtés du réalisateur Riri Reza, auteur entre autres d’« Atambua 39 degrés Celsius », ainsi que d’autres visages familiers du cinéma d’Indonésie. Ce moment partagé autour de Joko Anwar a réaffirmé la solidité des liens noués au fil des années entre les artistes indonésiens, les festivals français et le public cinéphile, dont Vesoul reste l’un des principaux points d’ancrage.

Joko Anwar, chevalier des Arts et Lettres
Riri Reza et Martine Thérouanne (photo (c) FICA)

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