Outlander, le dernier viking

Réalisateur
Acteurs
Pays
Genre
Fantastique
Durée
110
Titre Original
Outlander
Notre score
5
Outlander, le dernier viking

Sous le règne des Vikings, un homme de l’espace – Kainan – s’écrase sur la Terre en apportant avec lui une créature terrifiante, un prédateur extra-terrestre connu sous le nom de Moorwen. Alors que la bête plonge les environs dans le chaos, les vikings, d’abord suspicieux envers ce mystérieux étranger, s’associent bientôt à Kainan pour en venir à bout. Car lui seul pourra les mener à la victoire…

 

 

L’avis de Fabien

 

Passionné par le poème épique anglais Beowulf le réalisateur Howard McCain présente avec Outlander sa vision des origines de Beowulf avec cette présence extraterrestre que doit combattre un guerrier de l’espace allié à des Vikings.

 

Cette superproduction inédite en salles dotée d’un budget de 50M de $ a mobilisé de nombreux atouts pour assurer une aventure divertissante : le design de la créature signé Patrick Tatopoulos (Godzilla, Je suis une légende, I, Robot), la direction artistique assurée par Dan Hannah (la trilogie du Seigneur des anneaux), un casting réussi incluant Jim Caviezel, parfait en étranger mélancolique face à la ravissante Sophia Myles et des seconds couteaux de choix comme John Hurt et Ron Perlman.

 

Outlander, le dernier viking

 

 

L’alliance d’imagerie de l’âge du fer (l’univers viking) avec des éléments fantastiques (la bête) et de science-fiction (vaisseau, armes de l’outlander) rehaussés par des CGI dernière génération peut paraître vraiment incongrue au début d’un métrage dont l’ouverture assez efficace rappelle celle de La planète des singes qui s’avère être plutôt fun et jubilatoire au fil d’un récit guerrier et épique entre héroïc fantasy et fantastique qui livre son quota de scènes d’action spectaculaires sans oublier de développer ses personnages principaux.

 

Le budget serré du film pour un tournage de cette envergure avec décors naturels et effets spéciaux explique l’aspect un peu cheap de certains plans numériques.

Mais rien de catastrophique, le film fonctionne beaucoup grâce à l’évolution de ses personnages, l’expression de leur culpabilité (Kainan), leur désir d’indépendance (Freya) et leurs actes d’héroïsme dans un contexte de peur et de sauvagerie.

 

Entre des moments de tensions entre clans vikings, des scènes intimistes où le mystérieux étranger va forcément conquérir le cœur de la fille du roi ou des flash back explicatifs sur le passé de l’outlander, les attaques de la bête reviennent de manière métronomique et efficace : frappant tout d’abord de manière furtive et dans l’obscurité le Moorwen dévoile petit à petit une apparence monstrueuse qui tient à la fois d’un dragon issu des légendes vikings, d’un alien de Giger et d’un Morlock de Wells dont le caractère photosensible se manifeste ici par la bioluminescence.

 

Cette marque de fabrique originale est le clou de l’univers visuel de Outlander qui mélange deux genres hétérogènes, la science-fiction et la fresque guerrière et bon nombre d’influences (Predator, Le 13ème guerrie, Conan le barbare, Alien, La légende de Beowulf…) pour un résultat qu’on espérait pas aussi sympathique. Grâce à une équipe technique et artistique de pros et de passionnés de film de genre, Outlander se révèle être une série B efficace à défaut d’être vraiment surprenante.

 

 

Outlander, le dernier viking

 

 

Test DVD

 

Une image précise et colorée alliée à une monstrueuse piste DTS pour la version française et une piste efficace en Dolby 5.1 pour la version originale.

Les bonus sont essentiellement constitués de belles galeries de dessins préparatoires, maquettes et croquis sur la conception d’Outlander. Quinze minutes de scènes coupées (contre 41’ pour l’édition Blu-Ray) et la traditionnelle galerie de photos viennent compléter cette édition DVD Wild Side certifiée THX techniquement excellente.

Outlander, le dernier viking
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