White House Down
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Notre score
1

Des paramilitaires prennent le contrôle de la Maison Blanche.

L’avis de Manu Yvernault :

La saison cinématographique estivale permet toutes les excentricités. Du blockbuster sympathique mais très vite vu, encore plus vite oublié, à celui qu’on n’attendait pas forcément mais finalement se veut divertissant, en passant par celui qui est vraiment efficace et rempli son contrat du « on écrit rien, on détruit tout ». Comme chaque année, une fois la saison ouverte, on trouve toutes sortes de genres, de styles. Le pire est celui qui se moque outrageusement du spectateur; ensuite, venant de Roland Emmerich il ne fallait pas s’attendre à voir du John McTiernan. De là à plomber plus de deux heures, la pilule est un peu difficile à avaler.

Pour les fans d’Independence Day, c’est à peu près la même donne mais…17 ans plus tard, cinématographiquement cela peut être un choc et cette fois sans les aliens.

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Après, on ne peut pas reprocher au réalisateur allemand de répéter sa recette. C’est idiot, à la limite de la parodie, quand tout semble être surréaliste dans les actions qui défilent devant nos yeux et proches d’un bon film de série B au budget version XXL.

On pourrait détailler point par point mais à quoi bon. Un président si « cool » et « in » qu’on se demande comment se déroulent les débats au Sénat. Un garde du corps qui collectionne les « au mauvais endroit au mauvais moment », ou l’inverse, chez Roland Emmerich, à force, on ne sait plus trop, s’ajoute à cela un ensemble de seconds rôles, Maggie Gyllenhaal, Richard Jenkins, qui semblent totalement perdus dans ce monde proche du « Troma ». A part la perception d’un gros cachet avant tournage on ne voit pas ce que sont venu faire ces comédiens dans cette foire à l’emporte pièce.

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Ou bien, dans une perception à 180 degrés, White House Down serait le film parfait d’un été avec sa star montante, ici Channing Tatum, son côté buddy movie dernier level, où rien ne serait crédible et tout permis, une sorte de Air Force One (Harrison Ford) sur la terre ferme, en pire. Les scènes d’action illisibles de par leur montage se permettent toutes les extravagances pyrotechniques, quant aux effets spéciaux c’est une belle démonstration de ce qu’il ne faut plus créer au cinéma. Adorer White House Down semble difficile, en rire serait plus plausible, simplement se divertir probablement la seule réponse des moins regardants. Si on ne sait pas encore quel sera le meilleur blockbuster de l’été, on pense déjà avoir trouvé le plus mauvais (mais attention, la période estivale est loin d’être terminée).

On allait presque oublier, il n’est pas question de tirer gratuitement sur Roland Emmerich, Anonymous et Stargate (à l’époque) avaient certaines qualités, tout comme Le jour d’après, un certain charme (même caché) mais là, sa dernière réalisation ferait passer La chute de la Maison Blanche pour du Samuel Peckinpah.

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