Le vaisseau spatial « Rebus » s’est posé sur une planète pour une raison inconnue, et tout signe de vie semble y avoir disparu. Apprenant la nouvelle, le Maître semble soulagé, et décide d’envoyer un vaisseau de secours dont il sélectionne lui-même l’équipage. Arrivé sur place, et après un atterrissage mouvementé, l’équipage découvre le vaisseau perdu, et quelques cadavres. Mais plus étrange, une pyramide mystérieuse brouille tous leurs équipements et les empêche de partir. Pire : les membres de l’équipage meurent les uns après les autres, tuées par de mystérieuses créatures…
L’avis de Yanick « Wolverine » Ruf :
Voici un bon petit film de sf comme on savait les faire dans les années 80. Un mélange d’aventures spatiales et de rencontres alienesques délicieuses à souhait ! Une expédition part à la recherche d’un vaisseau qui ne donne plus signe de vie depuis qu’il s’est posé sur une planète inconnue…. Un point de départ qui nous a offert plusieurs autres films sur la même trame, notamment l’excellent Alien qui a connu un intérêt mondial et de (trop) nombreuses suites à la même époque.
La galaxie de la terreur n’aura pas eu autant de chance, mais il aura tout de même permi de découvrir quelques futur talents du cinéma. On commence par Robert Englud, qui n’en est pourtant pas à ses débuts puisqu’il a déjà joué pour Tobe Hooper dans Le crocodile de la mort. Il n’est toujours pas en tête d’affiche, mais il sera encore plus intéressant dans la série V, 2 ans plus tard, en incarnant un gentil extraterrestre. Tout cela le propulsera quelques années plus tard sur le devant de la scène en devenant le tueur sanguinaire Freddy Krugger dans la série de film lancé par Les griffes de la nuit. Autre acteur présent dans cette galaxie : Sid Haig qui était connu par les inconditionnels pour ses participations dans les films d’exploitation, principalement la womensploitation (surtout dans la série des femmes en cage) et un peu de blaxploitation.
Ces deux acteurs font de leur mieux pour donner vie à ce film et sont aidés pour cela par des effets spéciaux, certainement géniaux pour l’époque (je me rappelle avoir frissonné quand je l’ai découvert au cinéma étant ado), mais qui maintenant prêtent plus à rire. Rajoutez à cela un soupçon d’érotisme (avec le viol improbable de la bimbo du film par un asticot géant !), chose incontournable dans le cinéma d’horreur de cette période pour faire vendre. Puis quelques passages gores question de faire un peu peur et le tour est joué !
Bien entendu, une seule personne au monde pouvait avoir envie de distribuer ce film, et c’est bien entendu Roger Corman qui s’y est intéressé et a trouvé les fonds nécessaires à la naissance de cette réalisation. Au final, cela nous donne un résultat intéressant, même si le scénario n’a rien d’exceptionnel, que l’on se doit de voir au moins une fois à condition d’être encore équipé d’un lecteur VHS, seul format dans lequel on peut le trouver malheureusement… Espérons une fois de plus une sortie dans un format numérique pour pouvoir en profiter pleinement et dans de bonnes conditions….
