Le club des monstres
Le club des monstres

Le club des monstres

Réalisateur
Roy Ward Baker
Acteurs
Anthony Steel, Barbara Kellerman, Britt Ekland, Donald Pleasence, Fran Fullenwider, John Carradine, Roger Sloman, Stuart Whitman, et Vincent Price
Pays
Angleterre
Genre
Comedie et Horreur
Durée
104 min
Titre Original
The Monster Club
Notre score
8

Un romancier spécialisé dans le mystère et l’horreur, est invité au Club des Monstres, lieu de rendez-vous de vampires, loups-garous, et autres créatures fantastiques. Son hôte, le vampire Erasmus, lui raconte trois histoires terrifiantes. Une expérience dont notre romancier ne sortira pas indemne ! 

L’avis de Yanick Ruf :

Nouveau titre dans la collection de films réalisés par la Hammer, Le club des monstres se situe aux limites de cette dernière. Il s’agit ici d’un film à sketchs réalisé par Roy Ward Baker en 1980. Epoque à laquelle la firme anglaise commençait malheureusement à péricliter. Pour garantir son succès, le réalisateur s’est entouré d’un trio qui le porterait forcement en tête des « charts » des films de l’époque. Vincent Price côtoie donc John Carradine et Donald Pleasance dans ce club musical rempli de monstres en tous genres. Vampires, loups garous, et autres goules sont au rendez-vous dans ce « bar des amis monstrueux ». Malheureusement, on n’aura pas droit à ces derniers dans ces petites histoires.

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En effet, le fil conducteur de tout cela est l’explication de Price à Carradine d’un arbre généalogique des monstres avec une question que personne avant ne s’était posée : que donnerait le rejeton issu de l’accouplement de deux monstres ? Et si on allait encore plus loin pour essayer d’imaginer un bâtard de plusieurs (dé)générations de créatures ? Je m’explique : l’enfant né de parents humains et vampire qui se reproduit avec celui de parents loup-garou et goule par exemple ? Ca nous donne quoi cette combinaison ? Je ne vous gâcherai pas la surprise et vous laisserai découvrir par vous-même les différentes combinaisons évoquées et ce qu’il en résulte, mais il faut reconnaitre que pour une fois, on va dans l’originalité en découvrant de nouveaux monstres aux pouvoir tout aussi terrifiants … que bizarres….

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Entre chaque histoire, une petite chanson d’un des groupes embauchés par la production, qui nous narrent toutes des histoires…. de monstres bien entendu. Pas très original de ce côté-là me direz-vous, mais bon, il faut bien rester dans le sujet… On aura même droit à un « strip-tease intégral », et que ceux qui ne savent pas ce que c’est s’accrochent et visionne cela assidument ;). En ce qui concerne le scénario de ces courts, tout est bon. On a droit à chaque fois à une chute « so british » teintée de l’humour noir qu’ils affectionnent particulièrement et dont eux-seuls ont la recette. Le deuxième opus se permet même le luxe d’être carrément drôle et décalé. Pour le dernier, des dessins stylisé à la Tales from the crypt seront utilisés pour expliquer ce qu’est un HUMEGOO. Ce qui fera réfléchir le plus, c’est la morale de ce film qui nous explique que finalement, le plus grand monstre de toute l’histoire n’est autre que l’homme bien entendu.

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Bon, si le duo Price-Carradine nous fait la transition entre les sketchs, leur interprétation sans faille n’apporte malheureusement pas grand-chose si ce n’est de lier le tout. Ce qui compte avant tout, ce sont les histoires en elles-mêmes. Elles sont portés par des acteurs qui s’en sortent à la perfection heureusement, comme Donald Pleasance en curé chasseur de vampires (attention, il faut toujours se méfier des gens qui portent un étui à violon, on ne vous le dira jamais assez !), Britt Ekland en femme de vampire (humaine pour sa part) ou encore Patrick MacGee (ne pas confondre avec Patrick Macnee, le fameux John Steed de Chapon melon et bottes de cuir, mais un habitué de la Hammer au patronyme approchant), un habitué des films fantastiques.

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Caractéristiques techniques et bonus :

Le film est donc distribué en France par Éléphant Films qui nous le propose en version Originale avec (ou sans) sous-titres, ainsi qu’avec une piste française. Toutes deux sont bien entendu en mono. L’image est une fois de plus d’une qualité irréprochable et l’on ne peut que féliciter le distributeur de nous proposer ces films en HD! Comme toujours avec cette collection, une présentation des plus intéressante d’Alain Schlokoff qu’on ne présente plus maintenant ! Encore des tas d’anecdotes sur le tournage vous attendent et vont vous en apprendre beaucoup plus sur la firme la plus rentable de tous les temps au Royaume Uni !

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Verdict : Vous êtes nostalgique de la belle époque des films de la Hammer ? Vous en avez marre des scénarios totalement inexistants dans les films ? Vous êtes fans de films à sketchs ? Le trio Pleasance/Carradine/Price va vous emporter dans un voyage temporel jusqu’aux années 80 pour vous montrer ce qu’est un vrai film ! Une collection incontournable chez Éléphant Films que tout un chacun se doit de posséder dans sa vidéothèque ! Incontournable !

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