L’acteur allemand Udo Kier s’est éteint dimanche à Palm Springs à l’âge de 81 ans. Une disparition qui marque la fin d’une carrière hors norme, faite de plus de 250 films entre underground et blockbusters.
Visage pâle, regard magnétique, présence troublante : Udo Kier n’était pas un acteur comme les autres. Révélé dans les années 70 par ses rôles de Frankenstein et Dracula pour Andy Warhol, il est devenu l’arme secrète des grands cinéastes. Lars von Trier l’a utilisé dans neuf films, Gus Van Sant lui a offert « My Own Private Idaho », et même Hollywood l’a réclamé pour « Blade », « Armageddon » ou « Ace Ventura ». Madonna elle-même a voulu travailler avec lui.
Ce qui rendait Kier unique ? Sa capacité à voler n’importe quelle scène en quelques secondes. Qu’il joue un vampire, un nazi, un méchant stylé ou un survivant de l’Holocauste, il apportait une intensité immédiate. Son dernier rôle date de 2025 dans « The Secret Agent », présenté à Cannes. Jusqu’au bout, il aura été cette figure culte, irremplaçable, que le cinéma d’auteur s’arrachait
