Le mécanicien de génie Lino est de retour, déterminé à se venger d’Areski et du commandant qui ont ruiné sa vie et celle de ses proches dans un dernier opus chargé en adrénaline.
La meilleure franchise d’action made in France, Balle perdue, est de retour sur Netflix avec un 3ème opus hautement explosif.
Après un prologue inattendu, centré sur Areski en exil en Allemagne (Nicolas Duvauchelle, en flic ripou que l’on a plaisir à revoir après un second opus d’où il était (quasi) absent), Balle perdue 3 raccorde avec les superbes décors d’Occitanie en particulier la belle ville de Montpellier bien mise en valeur dans les deux premiers volets et voit Lino, le mécanicien au grand coeur (Alban Lenoir, plus affûté que jamais), lancé sur les traces de sa némésis également de retour dans le Sud de la France et contraint d’affronter le bras droit (Quentin d’Hainaut en super-soldat marmoréen) d’un autre personnage maléfique jusqu’à présent évoqué, le commandant Resz (Gérard Lanvin).
Balle perdue 3 muscle son scénario, une sous-intrigue de corruption policière et politique sans doute signée du romancier Caryl Férey en renfort à l’écriture et des personnages un peu plus travaillés que dans le second opus tout en y allant à fond dans l’action à l’ancienne pour trois morceaux de bravoure, baston furieuse entre trois personnages dans le tram, course-poursuite dantesque entre une moto et une Alpine dans différents lieux de Montpellier puis pour le bouquet final affrontement homérique entre une dépanneuse pimpée façon Mad Max vs un hélicoptère sur une route de campagne. Le réalisateur Guillaume Pierret connaît ses classiques de l’actioner US des années 90 (bel hommage à Une journée en enfer, T2 ou bien encore Broken Arrow) et compose des séquences d’action mémorables en artisan passionné (travail efficace garanti sans fonds verts), toujours lisibles, grâce à des techniciens chevronnés comme le chef cascadeur David Julienne et des acteurs impliqués en tête Alban Lenoir.
Jubilatoire, vivement le numéro 4 !