Critique Last Samurai Standing
Synopsis
À la fin du 19ème siècle pendant l’ère Meiji, la nuit tombe au temple de Tenryuji à Kyoto. 292 guerriers se rassemblent, attirés par la promesse d’un grand prix de 100 000 yens. Parmi eux, Shujiro Saga entre dans ce jeu dangereux avec un seul but : sauver sa femme et son enfant malades.
Avis de Zast
Last Samurai Standing démarre en fanfare avec une bataille épique menée de manière traditionnelle par des samouraïs. Sauf que rien ne se passe comme prévu. Cette ouverture violente donne le ton d’une série qui va nous secouer.

Adaptée du roman Ikusagami de Shogo Imamura, également décliné en manga, la série nous plonge dans un battle royale sanglant à la japonaise. 292 guerriers doivent s’affronter à mort dans un jeu de survie impitoyable. La série est portée par la star japonaise Jun’ichi Okada. Et ce dernier n’est pas qu’acteur : il est aussi producteur et chorégraphe de toutes les scènes de combat de la série. Une implication totale qui se ressent dans chaque affrontement.
10 ans plus tard
On retrouve Shujiro Saga, alias Kokushu le Bourreau, traumatisé par la guerre. Des flashbacks nous replongent régulièrement dans son passé de guerrier redoutable, révélant peu à peu les événements qui l’ont forgé et brisé. Mais Kokushu n’est pas le seul à porter un lourd fardeau.
Le Japon a changé. Les samouraïs ont été destitués de leurs privilèges, leur statut social a été aboli. Notre héros, autrefois fier guerrier craint et renommé, est devenu pauvre. Sa famille est malade du choléra et il doit trouver une solution pour les sauver.

C’est alors qu’il entend parler d’un tournoi d’arts martiaux organisé au temple à Kyoto. La récompense ? 100 000 yens pour le vainqueur. Une somme qui pourrait tout changer. 292 participants se réunissent au temple, tous déterminés à remporter la victoire.
Mais ce tournoi n’est pas ce qu’il semble être. C’est un jeu… très étrange. Je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler, mais sachez que l’ambiance devient rapidement inquiétante et dérangeante. Ce qui commence comme un simple combat devient une véritable course jusqu’à Tokyo, transformant le tournoi en une quête désespérée où chaque pas peut être le dernier.

Ce qui frappe dans Last Samurai Standing, c’est la qualité de la reconstitution historique. Les décors sont magnifiques, soignés dans les moindres détails. L’atmosphère du Japon de l’ère Meiji est parfaitement rendue, entre tradition mourante et modernité naissante. Ce contraste du japon qui se modernise et l’ancien japon est visuel mais aussi dans les mots quand certains riches parlent des samouraïs.

Les combats sont spectaculaires. La maîtrise des armes est impressionnante. Chaque affrontement est une chorégraphie millimétrée, viscérale et sublime. L’action est omniprésente et brutale. Et au milieu de toute cette violence, Kokushu garde sa compassion, son humanité. C’est ce qui le distingue de certains autres participants. La série prend le temps d’explorer les motivations de certains des autres participants à travers des flashbacks poignants qui dévoilent leurs histoires personnelles et les raisons désespérées qui les poussent à risquer leur vie dans ce tournoi.
J’ai adoré cette série. Elle mélange le drame historique, les arts martiaux, du battle royale et une ambiance mystérieuse vraiment prenante.

