Critique de Nobody 2
Synopsis
Quatre ans après une altercation avec la mafia russe, Hutch doit 30 millions de dollars à cette organisation. Il s’efforce de rembourser la somme en exécutant des contrats issus d’une liste internationale de criminels à abattre. Bien qu’il apprécie son travail, Hutch est surmené, tout comme sa femme Becca.
Avis de Zast
Timo Tjahjanto reprend les rênes de la franchise et transforme Nobody 2 en un véritable défouloir d’action non-stop. Quatre ans après sa confrontation avec la mafia russe, Hutch Mansell doit toujours 30 millions de dollars et enchaîne les contrats pour rembourser sa dette. Mission sur mission, il tue, il combat, il survit. Le problème ? Il n’est jamais là pour sa famille.

Cette fois, sa femme Becca et ses enfants savent ce qu’il fait vraiment. Plus de secret, plus de double vie. Hutch se bat partout : ascenseurs, parkings, ruelles. La violence est assumée, brutale, spectaculaire. Réalisant qu’il passe à côté de l’essentiel, qu’il rate la vie de ses proches, il décide de partir en vacances avec toute la famille, grand-père compris, pour enfin se retrouver et souffler.

Mais évidemment, rien ne se passe comme prévu. Son fils se bagarre dans une galerie d’arcade avec le fils du chef de la police locale. Une simple bagarre d’ados, rien de grave. Sauf qu’un vigile se permet de donner une tape sur la tête de sa fille. Erreur fatale. Hutch réagit. Le père revient et tape à son tour.
C’est une mauvaise idée dans cette ville : un policier décide de s’en prendre à notre Nobody. Sauf que cette petite ville n’est pas comme les autres, elle cache ses secrets et ses criminels. C’est là que Sharon Stone entre en scène dans le rôle de Lendina, la reine du crime impitoyable et flamboyante.

La violence ne s’arrête jamais. Chaque scène d’action surpasse la précédente. Hutch n’aime pas l’injustice et le film nous le rappelle à coups de poings, de katanas et de fusillades déchaînées. C’est John Wick en version familiale : là où John Wick est solitaire et méthodique, Hutch traîne femme, enfants et grand-père dans ses embrouilles. Le contraste est savoureux.

Le film est fun, drôle, ultra-violent. On s’amuse comme devant un jeu vidéo à la Final Fight, avec des combats qui s’enchaînent sans répit. Timo Tjahjanto livre un spectacle jubilatoire, bourré d’humour et de testostérone. Du pur divertissement sans prise de tête qui assume totalement son côté pop-corn explosif.

