Critique Un Noël sans fin
Synopsis
Un an après avoir sauvé la ville d’Angel Falls d’un tueur en série la veille de Noël, Winnie Carruther ne se remet pas de cette soirée traumatisante et fait le souhait de ne jamais être venue au monde. Son vœu exaucé, elle se retrouve dans un univers parallèle cauchemardesque où elle n’a jamais existé et dans lequel le tueur est de retour. Afin de retrouver sa propre réalité, Winnie doit à nouveau l’affronter !
Avis de Zast
C’est la période de Noël dans la petite ville d’Angel Falls. Le soir du réveillon, la famille Carruthers célèbre Noël comme tous les habitants de la ville. Le maire Henry Waters (Justin Long vu dans Die Hard 4 : Retour en enfer et Noël chez mon ex) veut absolument acheter la maison de Roger Evans (William B. Davis, le Smoking Man de X-Files). Le vieux monsieur refuse de vendre… Quelques minutes plus tard, un tueur masqué habillé en ange blanc débarque et le tue.
Ensuite, il se met à massacrer la ville. Il s’en prend à pleins de personnes mais la cible principale est Cara, la meilleure amie de Winnie (Jane Widdop), qui se trouve être la petite-fille du Smoking Man.

Il y a même une scène amusante quand Cara embrasse son copain et qu’elle lui demande ce qu’il a dans la bouche. Le garçon vient de se faire transpercer la bouche par un décor de Noël ! C’est gore mais drôle en même temps. Winnie tue finalement le tueur. On découvre que c’était le maire Henry Waters.
Un an plus tard, Winnie est déprimée et sa vie est nulle. Elle a perdu son copain Robbie qui la trompe avec sa pote Darla depuis un an. Son frère reçoit une superbe voiture pour Noël et elle, elle reçoit un simple survêtement rose. Tout le monde a tourné la page sauf elle qui reste traumatisée par les événements.
Elle fait un vœu en regardant les aurores boréales et se retrouve dans un univers parallèle (une réalité alternative) qui se déroule aussi au même moment. L’Ange de la Mort n’est jamais mort et il a déjà tué plus de 27 personnes dans cette réalité. Winnie n’existe pas dans ce monde et c’est pour ça que ses parents ne la reconnaissent pas quand elle débarque chez eux.

Le maire Henry Waters est toujours vivant dans cette réalité et il est devenu de plus en plus riche. Il possède presque toute la ville maintenant et il a transformé Angel Falls en ville dystopique contrôlée par lui. La seule personne qui aide Winnie, c’est Bernie (Jess McLeod), une fille bizarre que tout le monde appelle « la Dingo ». Bernie est une marginale que personne n’aime mais elle devient l’alliée de Winnie.
Il y a des références aux films d’horreur partout. On voit une affiche de cinéma qui dit « I Know What You Did Last Christmas », un clin d’œil à Souviens-toi l’été dernier. Il y a aussi un personnage nommé Gale Prescott en hommage à Gale Weathers et Sidney Prescott de Scream.

C’est vraiment un mélange de film de Noël, de slasher gore et d’humour. Ça commence tout mignon avec les lumières de Noël, la famille heureuse, les pulls de Noël ridicules et puis ça bascule direct dans le massacre. Le contraste entre les scènes mignonnes de Noël et les scènes de meurtre sanglantes est volontairement exagéré.
Il y a aussi une forte mise en avant des thèmes LGBTQ (dans l’univers normal) ou encore de la drogue dans l’univers parallèle.

Justin Long est excellent en maire pourri. Il joue le personnage de façon complètement débile et cartoonesque avec sourire de étrange. Jane Widdop est bien dans son rôle de Winnie traumatisée qui doit tout recommencer. Jess McLeod est attachante en Bernie la marginale. Leur relation fonctionne bien.
Quelques fois il y a un peu trop de dialogue, surtout dans la deuxième partie quand Winnie et Bernie essaient de comprendre ce qui se passe. Cela ralentit le rythme par moments. La fin est vraiment décevante. Je n’en dirai pas plus pour pas spoiler.
Je trouve qu’Un Noël sans fin est un film plaisant avec de bonnes idées mais il y a trop de longueurs et une fin qui gâche un peu l’ensemble. Pourtant le film assume son côté gore/humour. On retiendra principalement Justin Long qui porte vraiment le film sur ses épaules avec son air déjanté.

