Critique Ça : Bienvenue à Derry (épisode pilote)
Synopsis
En 1962 à Derry, dans le Maine, des enfants disparaissent mystérieusement. Un groupe de jeunes amis enquête sur ces disparitions malgré l’interdiction des autorités, tandis que l’ombre de Pennywise plane sur la ville. Parallèlement, le commandant Leroy Hanlon arrive à la base militaire locale où se déroule une mission top-secrète. Cette série préquelle des films Ça explore les origines du clown maléfique et l’histoire maudite de Derry, plusieurs décennies avant les événements du Club des Ratés.
Avis de Zast
Bienvenue à Derry (Welcome to Derry) frappe fort dès son ouverture. La série démarre dans un cinéma avant de nous offrir une séquence d’autostop qui surpasse tout ce qu’on a pu voir dans les films. Cette scène d’introduction est tout simplement magistrale, intense, oppressante et d’une efficacité redoutable. Sans en dire plus pour préserver la surprise et éviter les spoilers, c’est du grand art.
Cette préquelle aux films et au roman tient toutes ses promesses. Après ce prologue choc, l’intrigue nous propulse 4 mois plus tard dans une école, où un nouveau groupe de jeunes se forme. On retrouve alors l’ADN des films : cette dynamique de bande soudée face à l’horreur qui rôde.
En parallèle, la série introduit un personnage intrigant : un commandant de l’armée de l’air dont le rôle reste encore mystérieux. Cette intrigue secondaire ajoute une couche supplémentaire au récit.
Les fans reconnaîtront d’ailleurs plusieurs échos aux films notamment une scène de salle de bain avec Lily la maboule qui n’est pas sans rappeler le moment culte avec Beverly. Ces clins d’œil fonctionnent à merveille sans tomber dans la redite.
Mais c’est surtout le final du premier épisode qui marque les esprits : un dénouement exceptionnel qui prouve que la série ne se contente pas de recycler, elle sublime. Le pilote est tout simplement incroyable et c’est un modèle de mise en place narrative qui accroche instantanément. Le personnage du clown Grippe-Sou (Pennywise) nous fait frémir et j’ai pu retrouver l’ambiance que j’avais connu pendant la lecture les deux tomes du roman de Stephen King.
Bande-annonce de Ça : Bienvenue à Derry
