Critique de Battledogs
Synopsis
L’armée américaine découvre la libération d’un virus de loup-garou. Le Major Hoffman s’efforce de développer un antidote. Parallèlement, le Général Monning envisage d’utiliser ce virus pour créer un bataillon de soldats canins aux capacités améliorées.
Avis de Yanick RUF
Quand The Asylum s’attaque (encore) à la bête…
The Asylum persiste et signe. Après les requins, les tornades et les catastrophes improbables, le studio s’essaie cette fois aux loups-garous numériques. Mauvaise idée. Dans Battledogs, les bêtes sont en images de synthèse, et cela se voit, dès les premières minutes. L’intention pouvait prêter à sourire, mais le résultat finit par faire grincer des dents tant tout semble bâclé. Ou est le bon vieux temps de l’animatronique….

Les acteurs, visiblement perdus au milieu de fonds verts approximatifs, peinent à donner la moindre intensité à leurs rôles. Ni peur, ni tension, ni émotion : juste une succession de répliques creuses et de situations absurdes. Le scénario, quant à lui, tient sur un ticket de métro. Et les dialogues auraient mérité plusieurs réécritures avant de quitter le clavier du scénariste.
Décidément, The Asylum ne change pas. Malgré la bonne volonté du spectateur qui voudrait, parfois, leur accorder le bénéfice du doute, le studio prouve encore une fois qu’il n’investit ni dans ses effets spéciaux, ni dans son écriture, ni dans sa mise en scène. Battledogs rejoint donc la longue liste de ces productions nanardesques où l’on s’amuse aux dépens du film.


