La Clinique de l’amour

Réalisateur
Acteurs
Pays
Genre
Comedie
Durée
90
Titre Original
La Clinique de l'amour
Notre score
5
La Clinique de l'amour

La clinique Marchal est un modeste établissement familial. David Marchal, le père, la dirige, tandis que ses deux fils, John et Michael, y sont chirurgiens. Jusqu’alors la vie y était paisible et sereine… Hélas, depuis quelque temps, rien ne va plus: John, très amoureux de Priscilla, la ravissante infirmière (blonde), a vu celle-ci épouser Michael… Il en a conçu un très vif chagrin. Michael, mu par la cupidité, a ruiné la clinique en transformant celle-ci en établissement de chirurgie esthétique. David Marchal a fait une crise cardiaque qui le maintient alité, à l’article de la mort.
Michael, délaissant Priscilla, après seulement quelques semaines de mariage, a pris pour maîtresse Samantha, l’infirmière (brune) aux yeux de braise qui nourrit une passion dévorante pour l’argent en général, et les bijoux hors de prix, en particulier.
Tandis que John (aidé par Priscilla) lutte jour et nuit pour redresser l’économie de la clinique, Michael (« piloté » par la très cupide Samantha) n’a de cesse de ruiner ses efforts pour vendre l’établissement familial à un puissant laboratoire pharmaceutique.
Qui l’emportera? Les merveilleux John et Priscilla… Ou les infâmes Michael et Samantha? John et Priscilla s’aimeront-ils enfin?
L’amour l’emportera-t-il sur l’appât du gain? Tout est il possible quand on le veut plus que tout?


Film en sélection aux 16 ème rencontres du cinéma de Gérardmer



L’avis de Manuel Yvernault:


Le burlesque de son premier film, Grégoire Moulin contre l’humanité, s’il ne faisait pas l’unanimité, avait au moins le mérite de séduire par la folie et l’inventivité de l’œuvre. Bancal mais authentique, joyeux mais pas totalement hilare. Il permettait tout du moins d’attendre avec une certaine curiosité la seconde offensive cinématographique d’Artus de Penguern.


Le résultat n’en n’est pas moins décevant quand cette clinique de l’amour ne dépasse pas le stade du gentil divertissement n’allant pas vraiment au bout des ses ambitions.


Cependant, s’arrêter à ce raccourci, ne rendrait pas totalement justice à l’intention et la réalisation du metteur en scène.

Au-delà d’une facilité, La clinique de l’amour tend profondément vers le burlesque maîtrisé et référencé, ici, Chaplin, là, la caricature des soap opera. C’est avec une malice presque vaudevillesque et un sens du rythme, trop rare dans de nombreuses comédies, que le réalisateur dirige cette clinique de l’humour. Sans  jamais tomber dans la mesure métronome ou la répétition, le scénario évolue de manière classique et référencée de l’élément télévisuel qu’il parodie, donnant alors une griffe particulière que le metteur en scène avait déjà laissé sur Grégoire Moulin.

La facilité de certaines séquences accompagnées parfois de dialogues suffisants est tout de suite effacée par une interprétation affectueuse de l’ensemble du casting. Ainsi presque aucun comédien ne dénote de cet ensemble farfelu et bienvenu.

Ce n’est pas le fou rire assuré à chaque séquence mais le ton propre au film, complètement assumé, délivre de nombreux moments de fraîcheur et de poésie braque qui finissent pas emporter l’adhésion. Évidemment ceux qui n’avaient pas apprécié son premier film ne pourront changer de cap puisque cette clinique de l’amour vogue presque dans les mêmes eaux. Un peu moins drôle, un peu plus touchant.

 

cliniquedelamour1

 


L’avis de Yanick « Wolverine » Ruf :

 

Enfin une version française des feux de l’amour !!

 

Imaginez un film qui serait tout à l’eau de rose et reprenant ce qui fait le succès des séries américaines !! C’est maintenant chose faite avec cette clinique qui sort de l’ordinaire pour nous donner une bonne dose d’humour ! Filmé comme les feuilletons américains avec des plans extrêmement serrés et une histoire absolument abracadabrante dans laquelle tout le monde aime tout le monde ou presque… Vous tournez le tout en Lorraine et vous mettez des noms américains un peu partout, y compris sur les cliniques, les journaux, et même la police accoutrée comme aux States. Humour très décalé garanti.

 

Bon si ce n’était que ça…. Les acteurs aussi se prêtent au jeu de l’anglicisation. Ils ont bien entendu tous des noms anglo-saxons et essaient parfois de se donner un léger accent prononcé. Et en parlant des acteurs, on a même droit à une romance avec un ours dont je ne vous en dit pas plus et vous laisse le découvrir.


Vous l’aurez donc compris, on est bien là pour parodier tout ce qui se fait de plus rentable outre-Atlantique. Le résultat est là, et l’on passe un agréable moment en compagnie du personnel de cette clinique qui va nous faire vivre de multiples rebondissement comiques. Si toutefois vous tombez sur ce genre de médecins, un conseil, passez vite votre chemin et cherchez-en de plus compétents.

 

La Clinique de l’amour
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