Blanche-Neige et le chasseur

Réalisateur
Acteurs
Pays
Genre
Action et Fantastique
Durée
126
Titre Original
Snow White and the Huntsman
Notre score
5
Blanche-Neige et le chasseur

Dans des temps immémoriaux où la magie, les fées et les nains étaient monnaie courante, naquit un jour l’unique enfant d’un bon roi et de son épouse chérie : une fille aux lèvres rouge sang, à la chevelure noire comme l’ébène et à la peau blanche comme neige. Et voilà précisément où l’histoire que vous croyiez connaître prend fin et où la nouvelle adaptation épique et envoutante de ce célèbre conte des frères Grimm débute. Notre héroïne, dont la beauté vient entacher la suprématie de l’orgueilleuse Reine Ravenna et déclencher son courroux, n’a plus rien d’une damoiselle en détresse, et la cruelle marâtre en quête de jeunesse éternelle ignore que sa seule et unique rivale a été formée à l’art de la guerre par le chasseur qu’elle avait elle-même envoyé pour la capturer. Alliant leurs forces, Blanche-Neige et le chasseur vont fomenter une rébellion et lever une armée pour reconquérir le royaume de Tabor et libérer son peuple du joug de l’impitoyable Ravenna.

 

 

 



Avis de Manuel Yvernault :



Deuxième transposition cette année du conte collecté par les frères Grimm et inspiré par un mythe germanique, après la version de Tarsem Singh avec Julia Roberts.


Et c’est Rupert Sanders, premier film, une flopée de pubs à son actif, qui se charge de mettre en scène ce Blanche-Neige et le chasseur. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’effectivement Sanders doit être autant un génie de la mise en scène publicitaire que totalement dépourvu d’un sens de réalisation cinématographique.



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En même temps, plus les années passent plus les codes de constructions narratives et visuels s’envolent et deviennent rares. C’est donc le principal reproche qu’on peut faire au film, s’il n’est pas dénué de bonnes intentions, graphiques avant tout, l’ensemble reste loin des réussites comme peuvent l’être certains films d’heroic fantasy. Le parti pris est clairement du côté de l’attraction graphique par des costumes et des effets spéciaux d’une très belle qualité et originalité mais qui éloignent le film très loin du pur et simple conte, presque absent, pour se diriger entièrement vers un aspect gothique fantasy empruntant à deux trois films, figures du genre.


Sanders n’arrive à aucun moment à imposer son sens du récit par une mise en scène soignée et bien rythmée, trop de longueurs, et plonge le film dans un étirement temporel assez ennuyeux. Peu aidé par un scénario basique et des dialogues proche du soap, Blanche-Neige et le chasseur ne gagne que sur de trop rares atouts.

 

 

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Et ce n’est pas côté casting qu’on pourra trouver ces dernières forces pour apprécier l’édifice, entre Kristen Stewart proche d’un monolithisme de jeu et un Chris Hemsworth qui peine à se défaire de son rôle de Thor (même coupe et gomina), seule trône Charlize Theron au jeu démesuré et hystérique mais appréciable. D’autres respirations bienvenues viennent de l’ensemble du casting des comédiens interprétant les 7 nains, de Ian McShane à Ray Winstone en passant par Toby Jones et Eddie Marsan tout le monde semble à sa place et jouer parfaitement chaque rôle qu’il doit composer.


Blanche-Neige et le chasseur à donc cette saveur étrange entre deux genres, ni conte, ni total heroic fantasy, le film s’enfonce dans une mise en scène disciplinée, plus copiée que créative. Reste en surface, l’idée de moderniser cette histoire par des effets spéciaux et un aspect graphique très réussit et d’une noirceur appuyée, plus épique chevaleresque que romanesque féerique. L’ensemble s’avère être une déception plus dans son savoir faire que dans sa première volonté. Dommage.

 

 

L’avis de Yanick « Wolverine » Ruf :


Cette année marque le retour de Blanche Neige sur les écrans ! Après une version « revisitée » en avril dernier, on a droit maintenant à une version plus « guerrière ». En effet, l’héroïne de Disney se retrouve cette fois-ci plus apparentée à une Jeanne d’Arc qu’à une simple princesse. L’action est donc au rendez-vous de cette nouvelle version. Et pour gagner à tous les coups, le réalisateur Rupert Sanders, dont c’est le tout premier film, n’a rien trouvé de mieux que de prendre les acteurs les plus « bankables » du moment.

 

On retrouve donc celui qui s’est fait connaître en donnant vie au héros Marvel Thor, Chris Hemsworth, qui a ici le rôle principal masculin, c’est-a-dire le chasseur. Pour la reine-sorcière, qui de mieux que Charlize Theron pour lui donner ses traits. De la beauté parfaite à la laideur dont on la sait capable depuis Monster, elle était bien entendu l’actrice idéale pour ce personnage. Et pour celle que tout le monde attend, Blanche Neige, c’est à Kristen Stewart qu’est revenu l’immense honneur de l’interpréter. Rappelez-vous, c’est la fille que l’on a découvert dans le film Les Runaways, elle jouait Joan Jett, la chanteuse rockeuse. Un casting de choc pour un film qui l’est tout autant !


Mais Blanche Neige, ce n’est pas seulement un film d’action. Il y a aussi un énorme hommage aux Studios Disney. En effet, dans le dessin animé, on voyait cette jeune princesse chanter et danser avec les animaux qui communiquaient avec elle. C’est la même chose ici, mais expliqué avec beaucoup de féerie ! Sans compter sur la fameuse pomme incontournable qui est utilisée d’une manière légèrement différente dans cette version. Quelle belle reconnaissance envers le film original !!


Mais il ne faut pas oublier les nains !! Un élément crucial de l’histoire. Ils sont bel et bien présents, même si les noms ne sont pas respectés ! Bref, l’histoire est donc complète et très originale. Une bonne alternative pour faire un pseudo remake d’un chef d’œuvre maintes fois copié….

Blanche-Neige et le chasseur
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