Amer

Réalisateur
Acteurs
Pays
Genre
Fantastique
Durée
90
Titre Original
Amer
Notre score
5
Amer

Ana est confrontée au corps et au désir à trois moments clefs de sa vie. Sa quête charnelle voyage entre réalité et fantasmes colorés… qui deviennent de plus en plus oppressants. Une main gantée de dentelle noire l’empêche de crier. Le vent soulève sa robe et caresse ses cuisses. Une lame de rasoir effleure son corps : trouvera-t-elle le plaisir au bout de son parcours chaotique et carnassier?

 

Film présenté en compétition lors de la 3ème édition du Festival International du Film d’Horreur de Sainte Maxime (83)

 

 

 

 

Avis de Stéphane :

 

Découpé en trois parties, Amer est un film difficile qui réserve des surprises. En effet, le premier segment rend un hommage aux films de Dario Argento ou de Mario Bava. L’ambiance qui en résulte est vraiment réussie avec ses aspects gothiques et mystérieux. Même les séquences visuelles aux couleurs criardes des giallos amènent un plus à l’histoire.

 

 

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C’est ensuite, lors du second et troisième segments que les réalisateurs perdent une grande majorité des spectateurs. En effet le style utilisé (gros plan sur les yeux ou sur une autre partie du corps et ce en continue, flou complet des scènes, bruits stridents, absence de dialogue, …) coupe le public du long métrage. Les réalisateurs essayent pourtant d’ajouter des scènes assez spéciales comme celle dans laquelle l’actrice se masturbe avec un peigne dans son bain.

Seul quelques inconditionnels de ce style arrivent à résister et à aimer mais plus de la majorité n’éprouvent qu’une envie : fuir. D’ailleurs une parabole visuelle m’a fait réfléchir en voyant l’actrice monter les marches lentement et des spectateurs descendre les marches rapidement en même temps afin de fuir la salle.

 

 

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C’est dommage pour Amer mais il ne faut peut être pas ressusciter des types de films qui n’ont plus lieu d’être remis au goût du jour au risque d’être un ovni cinématographique. Le spectateur adorera ou detestera mais nul doute qu’il aura une opinion tranchée.

Toutefois les réalisateurs ont eu le courage de prendre un risque esthétique et ont été à fond dans leurs idées. Nous les félicitons sur ce point.

 

D’ailleurs nous ne nous permettrons pas de donner une notation et nous vous laissons tout à loisir de noter ce long métrage.

 

 

 

Avis de Rachel :

 

 

 

Quoi dire de ce film qui a laissé la majorité des spectateurs (pour ceux qui sont restés dans la salle) perplexes ?

 

En fait il fallait être courageux ou un peu fou pour sortir affronter le blizzard de Gérardmer plutôt que de rester bien au chaud dans la salle. Certains avaient trouvé leur position pour dormir et d’autres comme moi ont connu là leur plus grand fou rire en se demandant ce qu’on faisait là.

 

 

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Le synopsis ne présageait déjà rien de bon mais après tout il peut y avoir de bonnes surprises. Et bien ce ne fût pas le cas avec ce pseudo giallo.

Amer est une abomination aussi bien sonore que visuelle.

Le principe du film est de montrer des gros plans sur les yeux, une bouche, de faire écouter des portes qui grincent à tout bout de champ ou des respirations saccadées.

On n’a pas encore compris quel est l’intérêt de présenter en compétition ce film qui n’a rien du cinéma de genre ni rien de fantastique.

 

Pourtant à la défense d’Amer, ce film s’ouvrait sur une première partie pas trop mauvaise qui aurait pu être davantage exploitée (avec la folle en noire, quel lien avec Ana ?)

 

Les réalisateurs Hélène Cattet et Bruni Forzani ont écrit et réalisé Amer à 4 mains. Fans de Giallo et de musiques italiennes des années 70, ils montrent dans leur film ce qui les attirent vraiment. Néanmoins la période du Giallo est passée et le public n’est certainement pas prêt à retourner dans cette période.

 

Il y a tant de bons films français qui auraient mérités une chance d’être en compétition au festival de Gérardmer que là nous sommes vraiment déçus du choix de cette sélection.

Amer
5
  1. N’étant pas un familier ce cette littérature  » le giallo  » je suis resté( presque ) de marbre devant cette prestation faussement alambiquée pour intellos survivants des années 70 !! néanmoins je suis resté jusqu’au bout pas respect pour le travail des réalisateurs présents et parce que je suis patient espérant toujours une bonne surprise. esthétisme,(on pense à Bunuel, Dali) beauté des paysages méditerranéens, et l’ambiance « rital » ne suffisent pas , Madonna mia !

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