Interview de Pete Riski réalisateur de Dark Floors

Pour la sortie du DVD Zone 2 uk du film Dark floors de Pete Riski avec le groupe LORDI, nous vous proposons une interview que nous avions pu réalisé.
 
 
1. Dark floors est votre premier long métrage. C’est vous qui êtes d’ailleurs à l’origine de ce film. Pouvez vous nous expliquer comment vous est venue l’idée de ce film ?

Pete Riski : A ce moment, quand nous avons obtenu le feu vert de la production, nous avions beaucoup d’idées différentes. Il s’agissait davantage du problème de décider quelle voie suivre. Nous avons mélangé différentes sortes d’idées et celle-ci est venue.
 
Interview de Pete Riski réalisateur de Dark Floors

 
2. Vous vous occupiez de la réalisation des clips vidéos du groupe de musique LORDI. Comment a commencé votre collaboration avec ce groupe ?

Pete Riski : L’association avec le groupe est comme un retour en arrière. Tout a commencé quand j’étais adolescent, nous avions commencé à réaliser des courts métrages d’horreur avec une caméra VHS avec mon ami. Plus tard ce même ami a formé un groupe appelé Lordi. Il était facile de commencer à faire des vidéos pour le même groupe. Cette fonction est en quelque sorte un rêve qui se réalise pour moi et pour Mr.Lordi. Fondamentalement, nous avons commencé ce projet il y a près de 20 ans.

3. Les clips de LORDI sont filmés comme des films. Est ce pour cette raison que vous avez décidé de faire un long métrage ?

Pete Riski : Toutes les vidéos musicales de Lordi sont vues davantage comme de courtes scènes tirées de films d’horreur. Je pense que c’est dû aux membres du groupe, ils ressemblent tellement à des créatures de films. Donc, dans toutes ces vidéos, nous étions comme dans le film. Je pense que si vous aimez certaines des vidéos, vous allez certainement adorer ce film.

 
 
4. En voyant la bande annonce, l’ambiance de votre film nous fait un peu penser à Fragile de Balaguero (hopital, petite fille en fauteuil roulant). Avez vous pensé à ce film ou sinon quelles sont vos références en matière cinématographique ?

Pete Riski : Pour être honnête, je n’ai pas vu ce film. Mais je dois admettre que nous avons beaucoup de bons clichés de l’horreur dans notre film et nous sommes pleinement conscients de cela. Je pense que vous pouvez trouver beaucoup de films d’horreur dans lesquels il y a des fauteuils roulants. Et peut-être bien plus avec un petit enfant effrayant. Presque toutes nos références de films sont des adaptations de bande-dessinées. Par exemple, dans « Constantine » il y a une très bonne ambiance et un bon style. Ce n’est pas tant une horreur, mais le style fonctionne bien. Aussi le remake de « Texas Chainsaw Massacre » et « Dawn of the Dead» * sont de bonnes références. Il y a quelques très intéressants personnages dans ces films.
 
 
Interview de Pete Riski réalisateur de Dark Floors

 
5. Comment s’est déroulé le casting du film ?

Pete Riski : Le casting principal a été fait à Londres. Je pense que nous avons eu trois ou quatre longues séances de casting. Notre petite fille Skye Bennett était un choix assez évident dès le départ.

 
 
6. Avez vous eu des difficultés pendant le tournage ?

Pete Riski : Toutes les difficultés étaient surtout une question de temps. Nous avions vraiment des journées chargées. Aussi certains effets étaient très difficiles à faire. Mais nous avons réussi à respecter pratiquement notre emploi du temps.

 
7. Y a t il des choses que vous n’avez pas pu inclure dans votre film faute de temps ou d’argent ?

Pete Riski : Presque tout ce que nous avons dans le script est dans le film. Certaines scènes ont dû être modifiées dans une approche plus simple. * Il existe une poignée de scènes d’action pour lesquelles nous avons dû prendre de minuscules éléments extérieurs. Mais si vous ne connaissez pas ces choses que vous n’avez pas les manquer. C’est toujours une question du temps. On ne peut jamais en avoir de trop.

 
8. Y aura t il des problèmes de censure ?

 Je pense vraiment que nous avons besoin d’une sorte de censure. Vous ne pouvez pas tout montrer aux petits enfants.

 
9. La plupart des films d’horreur sont souvent fait par des asiatiques (coréen ou japonais comme A tale of two sisters, Ring, The Grudge) ou par des américains. Vous êtes finlandais. Donc pensez-vous pouvoir promouvoir les films faits par des finlandais en Amérique ou en Europe ?

Pete Riski : Bien sûr, il est difficile de parler de cela, à ce stade, alors que nous n’avons pas encore fait notre premier. Mais je pense que nous avons un film qui peut facilement résister à des films américains ou asiatiques. Je ne vois pas de problème que ce film vienne de Finlande. Je pense que c’est plutôt un avantage pour nous.

 
 
10. Vous arrive t il encore d’avoir peur en regardant un film ? Si oui quel est le dernier film qui vous a fait peur ?

Pete Riski : J’ai vraiment peur en regardant les films et j’adore ça. Je pense qu’il n’y a pas de meilleur moyen d’oublier vos soucis quotidiens que de regarder un film qui capte votre attention. La dernière fois que j’ai eu peur a été lors du début du film « Je suis Légende ». Il y a une scène vraiment effrayante dans l’obscurité totale.
 
Interview de Pete Riski réalisateur de Dark Floors

 
 
11. Pensez vous qu’il y a une limite à ne pas dépasser dans un film ? Je pense notamment à la torture animal ou d’enfants ….

Pete Riski : Bien sûr, il peut être difficile de commencer quand votre premier film est un film d’horreur. Mais je pense que quand vous avez un bon film ce n’est pas une question de genre. A propos de la limite morale, je pense qu’il est bon que nous ayons une sorte de limite pour les enfants.

12. Après ce film, avez vous déjà de nouveaux projets ?

Pete Riski : Il y a quelques semaines de mixage son et après cela je reviens vers la publicité commerciale. Mais voyons d’abord comment ce film est abordé. On ne sait jamais ce qui peut se passer.

 

 

Nous remercions Pete Riski pour sa gentillesse.

Interview réalisé par Stéphane Humbert

Traduction Rachel Humbert

Vous pouvez retrouver notre site dédié au film :

http://www.dvdalliance.fr/special/darkfloors/index.html

  1. N’étant pas un familier ce cette littérature  » le giallo  » je suis resté( presque ) de marbre devant cette prestation faussement alambiquée pour intellos survivants des années 70 !! néanmoins je suis resté jusqu’au bout pas respect pour le travail des réalisateurs présents et parce que je suis patient espérant toujours une bonne surprise. esthétisme,(on pense à Bunuel, Dali) beauté des paysages méditerranéens, et l’ambiance « rital » ne suffisent pas , Madonna mia !

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Plugin WordPress Cookie par Real Cookie Banner