Le tombeau hindou

L'histoire se déroule en Inde dans la première moitié du 20ème siècle. Venu à la demande de Chandra, Maharadjah d'Eschanapur, l'architecte français Harold Berger est tombé amoureux de Seetha, la très belle danseuse du temple, promise au Maharadjah et provoquant alors la colère de son hòte. Les amants ses sont enfuis dans le désert pour échapper à la terrible vengeance qui les attend.

Pendant ce temps, Irène, la soeur d'Harold, est arrivée à la cour du Maharadjah en compagnie de son mari, lui aussi architecte. Ils ne radent pas s'inquiéter de l'absence d'Harold...

  1. Titre original: Das Indische grabmal
  2. Pays: Allemagne - Italie - France
  3. Année: 5 mars 1959 (Allemagne), 7 aout 1959 (France)
  4. Réalisateur: Fritz Lang
  5. Producteur: Arthur Brauner
  6. Scénariste: Fritz Lang et Werner Jorg Luddecke, d'après le roman « Le Tombeau hindou » de Thea von Harbou
  7. Musique: Michel Michelet
  8. Chorégraphie: Robby Gay et Billy Daniel
  9. Format: Couleurs, 1,37:1, 35 mm
  10. Durée: 101 minutes

L'avis d'Alex:

Suite du « Tigre du Bengale », « Le Tombeau hindou » fait partie des grands classiques du film d'aventures exotiques (enfin, pour nous Occidentaux...)

Tourné en 1959 par Fritz Lang (« M le Maudit », « Dr Mabuse », « Metropolis »), nous avons donc droit à des décors somptueux et des acteurs principaux (européens) grimés en Maharadjah ou princesse indienne qui en imposent à l'écran (ahhh les yeux de Debra Paget...)

Ce fut donc une belle opportunité de pouvoir (re)découvrir sur grand écran un film comme celui-ci, même s'il est évidemment amusant d'entendre les protagonistes s'exprimer en... allemand !
Amour, trahison, quête de pouvoir, vous trouverez tous les ingrédients de base du film d'aventures moderne avec ce « Tombeau hindou ».

Et même si les combats présentés sont très « naifs » (on plante son couteau bien à côté pour ne pas blesser son partenaire...), le film de l'immense réalisateur allemand demeure très plaisant à regarder, ne serait-ce que pour ses indéniables qualités esthétiques. Il n'est pas vraiment obligatoire d'avoir vu « Le Tigre du Bengale » avant (comme l'auteur de ses lignes), car on a droit à un résumé dans le style feuilletonesque en début de métrage...

L'amateur du genre ou le nostalgique des productions des années 50/60 y trouvera son compte à coup sur !

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