Wolfman

Réalisateur
Acteurs
Pays
Genre
Fantastique
Durée
99
Titre Original
Wolfman
Notre score
5
Wolfman
Lawrence Talbot est un aristocrate torturé que la disparition de son frère force à revenir au domaine familial. Contraint de se rapprocher à nouveau de son père, Talbot se lance à la recherche de son frère…et se découvre une terrible destinée.
L’enfance de Lawrence Talbot prit fin à la mort de sa mère. Ayant quitté le paisible hameau de Blackmoor, il a passé plusieurs décennies à essayer d’oublier. Mais, sous les suppliques de la fiancée de son frère, Gwen Conliffe, il revient à Blackmoor pour l’aider à retrouver l’homme qu’elle aime. Il y apprend qu’une créature brutale et assoiffée de sang s’affère à décimer les villageois et que Aberline, un inspecteur soupçonneux de Scotland Yard, est là pour mener l’enquête.
Réunissant petit à petit les pièces du puzzle sanglant, Talbot découvre une malédiction ancestrale qui transforme ses victimes en loups-garous les nuits de pleine lune. Pour mettre fin au massacre et protéger la femme dont il est tombé amoureux, il doit anéantir la créature macabre qui rôde dans les forêts encerclant Blackmoor. Alors qu’il traque la bête infernale, cet homme hanté par le passé va découvrir une part de lui-même qu’il n’aurait jamais soupçonnée.


L’avis de Yanick « Wolverine » Ruf :


Prés de 70 ans après Lon Chaney Jr, c’est au tour de Benicio Del Toro d’endosser le masque de Larry Talbot (ou plutôt Lawrence, tel qu’il est appelé tout au long du film) pour incarner l’un des plus célèbres monstres des studios Universal. Vous l’aurez compris, on assiste une fois de plus à un remake. Et la surprise est bonne, preuve que les scénaristes, même s’ils manquent d’idées originales, se creusent tout de même la tête pour nous offrir un spectacle de qualité. L’ambiance de l’original est là, malgré une histoire bien différente. On retrouve pourtant les personnages principaux, mais avec quelques différences (Gwen Conlife est en fait fiancée au frère de Talbot, l’inspecteur n’est plus un ami d’enfance de Larry,…). Cela n’empêche pas l’histoire d’être captivante, avec notamment des rôles inattendus pour certains protagonistes.

 

 

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Le casting est impressionnant, et c’est certainement une fois de plus ce qui fait pencher la balance vers le bon coté du film. Benicio del Toro, même s’il n’a pas la stature de Lon Chaney, nous propose une interprétation quasi identique à l’original ! Belle performance d’acteur, certainement son meilleur rôle. A ses côtés, on retrouve Anthony Hopkins qui, une fois de plus, se retrouve dans la peau d’un individu plus qu’ambigu. Et à côté de la ( ?) bête, il nous fallait une belle, et c’est Emilie Blunt qui s’y colle. Un trio qui à lui seul donne envie de voir le film ! Mais ce n’est pas tout.

 

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Pour être sûr de ne pas se planter, les studios Universal ont fait appel au meilleur maquilleur dans le domaine, celui qui a déjà su redonner une vie aux loups-garous dans les années 80 en créant des transformations qui resteront à jamais gravées dans nos mémoires : celles de Hurlements et Le loup-garou de Londres. Je veux parler bien entendu de Rick Baker, le seul capable à mon avis de donner les mêmes traits de visages à Benicio qu’à Lon ! Epoustouflant de réalisme.

 

Rajoutez à cela une bande originale signée Danny Elfman et le tour est joué.

 

Loin des remakes classiques, on assiste plutôt à une sorte de simili-suite comme on en a déjà eu par le passé. Et on remarquera également les petits clins d’œil sympathiques notamment à la fameuse scène du loup-garou de Londres sur Piccadilly Circus, mais transposé dans le passé.

La bonne surprise pour le retour des loups-garous sur grand écran. Ca valait la peine d’attendre 70 ans pour voir ça. Le film fait enfin peur, pas comme l’original qui prêtait plutôt à sourire… A hurler de peur…

 

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Bonus et caractéristiques techniques :


Du côté technique, on a droit à une bande son DTS-HD Master Audio 5.1 en anglais, français, italien, allemand, espagnol, et Japonais. Pour ce qui est des sous-titres, toutes ces langues sont comprises également, ainsi que le néerlandais, cantonais, danois, finlandais, coréen, norvégien, portugais, suédois et pour finir mandarin ! Rien que ça !!


Voici la liste des bonus :

Version Director’s Cut (119′) + version cinéma (103′)
2 fins alternatives (HD – 4’09 » + 3’48 » – VOST)
5 scènes coupées ou rallongées (HD – 11’17 » – VOST)
« Le retour du Wolfman » : les origines du film (HD – 12’20 » – VOST)
« Le créateur de bête » : interview de Rick Baker (HD – 12’05 » – VOST)
« Les secrets de la transformation » : les effets spéciaux (HD – 15’15 » – VOST)
« Le Wolfman déchaîné » : les cascades (HD – 8’45 » – VOST)
Bonus U-Control (sur version cinéma uniquement) :
– « Prenez le contrôle » : intervention de membres de l’équipe du tournage devant les images du film (VOST)
– « Héritage, légende et traditions » : informations sur les origines du film et sur les légendes des loup-garous (VOST)
Accès BD Live :
– Bandes-annonces Universal
– Accès au film « The Wolfman » de 1941 en streaming (VO non sous-titrée)
Fonction « pocket BLU » pour iPhone : accès à certains bonus téléchargeables sur iPhone

 

Les scènes alternatives sont réellement attrayantes et nous permettent d’envisager la fin différemment et comme on la préfère. Les différents reportages, quant à eux, permettent de tout savoir, ou presque, sur la réalisation et la création des effets spéciaux et autres maquillages. Enfin un BD complet qui vous occupera une grande soirée….

 

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