The take
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The take

Réalisateur
David Drury
Acteurs
Brian Cox, Charlotte Riley, Kierston Wareing, Shaun Evans, et Tom Hardy
Pays
Angleterre
Genre
Action, Policier, et Thriller
Durée
4 X 45 min
Titre Original
The Take
Notre score
9

1984. Freddy, une petite frappe sort de prison. Avec son cousin Jimmy, il compte s’imposer dans le monde du crime organisé en défiant quiconque se mettra sur son chemin. Ozzy, un chef mafieux, tire les ficelles de sa cellule et les manipule sans vergogne. Grâce à lui les deux cousins vont réussir, mais également entrainer dans cette spirale violente et cauchemardesque leur deux épouses.

L’avis de Yanick Ruf :

Parmi les dizaines de séries qui nous arrivent presque toujours des Etats-Unis, on en trouve parfois qui viennent d’autres pays et qui sont toutes aussi bonnes. C’est le cas de The Take.

Arrivant directement de Grande Bretagne, l’histoire de The take nous plonge dans un univers mafieux des années 80 à la fin des années 90. Une descente dans ce milieu sordide à la suite d’un homme qui sort de prison et que l’alcool va détruire à petit feu. Et parallèlement une montée de la  violence qui ne va faire que renforcer l’histoire.

On reste captivé du début jusqu’à la fin, grâce notamment à une incroyable prestation de Tom Hardy (Bane dans The dark Knight rises). Il interprète Freddy dans cette mini-série (malheureusement trop courte) et nous offre un jeu égal à celui d’Al Pacino dans un de ses plus grands rôles dans Le parrain de Coppola. Pareil pour Brian Cox qui s’identifie à Marlon Brando et nous offre un jeu d’acteur tout aussi éblouissant. Vous l’aurez compris, on a donc droit à une version anglaise du Parrain. L’histoire diffère un peu certes, mais le but recherché est bien entendu le même. Tout tourne autour de ces deux personnages qui ont tellement de points communs qu’ils finissent par vouloir être tous les deux les « maîtres des rues » et régner sur tout ce qui est illégal.

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Avec autant de violence et de raffinement en même temps pour façonner cette série, on regrettera forcement qu’elle soit si courte (seulement 4 épisodes de 45 minutes) mais quand on voit le nombre de séries américaines à rallonge qui finissent plus par lasser que par captiver, on se dit que c’est tout aussi bien. On garde de cette façon un très bon souvenir, surtout si l’on englouti tous les épisodes en une seule fois… Plus une impression d’un long film au final.

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Si les acteurs sont au top et donnent le maximum d’eux-mêmes, qu’en est-il du scénario ? Tout aussi brillant en fait ! Pas de temps morts, sauf ceux exercés uniquement pour faire redescendre la pression. Mais cette dernière devient de plus en plus addictive au fur et à mesure que l’histoire avance. On a donc droit au final une réussite totale qui fera passer les 3 heures de visionnage à vitesse grand V. Belle performance du réalisateur David Drury et de son équipe !

Une édition double BR d’une qualité optimum pour en avoir plein la vue ! Et c’est une fois de plus grâce au distributeur Eléphant Films que l’on peut découvrir cette série en France.

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