Suspiria

Réalisateur
Acteurs
Pays
Genre
Fantastique, Horreur, et Thriller
Durée
95
Titre Original
Notre score
5
Suspiria

Suzy, une jeune Américaine, débarque à Fribourg pour suivre des cours dans une académie de danse prestigieuse. A peine arrivée, l’atmosphère du lieu, étrange et inquiétante, surprend la jeune fille. Et c’est là qu’une jeune élève est spectaculairement assassinée. Sous le choc, Suzy est bientôt prise de malaises. Et le cauchemar ne fait qu’empirer : le pianiste aveugle de l’école meurt à son tour, égorgé par son propre chien….
Suzy apprend alors que l’académie était autrefois la demeure d’une terrible sorcière surnommée la Mère des Soupirs. Et si l’école était encore sous son emprise ?






32ème CINEMED-Hommage à Dario Argento

 

 

L’avis de Fabien

 

Après Les frissons de l’angoisse, le titre phare de sa carrière, Dario Argento débute avec Suspiria une longue de série de films dont des jeunes femmes sont les héroïnes, de Jessica Harper à sa fille Asia en passant par Jennifer Connelly.

 

Dario Argento s’immisce avec ce film, début de la trilogie des Mères (Inferno puis Mother of tears) dans le fantastique, alliant brillamment le style du gallio et les codes du conte. En effet avec son héroïne frêle et innocente plongée dans un univers cauchemardesque Suspiria a tout du parcours iniatique d’un personnage de conte : dès le générique les quelques mots d’introduction donnent le ton comme cet insert sur les portes automatiques de l’aéroport s’ouvrant sur un monde inconnu à fortiori dangereux. Des éléments récurrents du conte comme la lutte contre une terrible sorcière, l’exploration des dédales d’un univers inquiétant associés à de géniales idées de mise en scène comme ces poignées de portes placée trop haut ou ces inquiétants plans subjectifs sont réunis pour illustrer ce combat entre l’innocence et le mal, une confrontation rendue d’autant plus oppressante par toutes les expérimentations d’Argento sur les décors avec des rouges aggressifs et  une bande-son puissante avec notamment l’utilisation de la musique du groupe Goblin.

 

A la fin de ce conte fantastique inquiétant et envoûtant, la jeune femme est devenue adulte et le spectateur groggy après cette fête des sens (le plus convaincant travail d’expérimentation visuel et sonore de la carrière d’Argento) particulièrement agitée et jubilatoire.

 



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Retrouvez ICI notre interview de Dario Argento réalisée lors du 32ème CINEMED



Suspiria
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