Robocop trilogie

Réalisateur
Acteurs
Pays
Genre
Action, Policier, et Science fiction
Durée
0
Titre Original
Notre score
6
Robocop trilogie
A l’aube de l’an 2000, Detroit est, comme toujours dans cette sorte d’histoire, la proie du crime et de la corruption. Pour pallier ce terrible etat, les services de police inventent une nouvelle arme infaillible, Robocop, mi-homme, mi-robot, policier electronique de chair et d’acier qui a pour mission de sauvegarder la tranquillite de la ville. Mais comme souvent, ce cyborg a aussi une âme.
 
23 ans après sa sortie il est toujours sympathique de revoir Robocop (1987) pour sa satire du capitalisme et de l’ultra-libéralisme débridé personnifiée par la multinationale baptisée OCP qui contrôle la police locale et d’autres domaines publics comme les hôpitaux ou bien encore la presse. La collusion du monde des affaires et du crime est filmée avec mordant et énergie par Paul Verhoeven qui se régale à rendre ridicules, par l’absurde, ces patrons cyniques et avides de pouvoir.
Robocop se rattache à la série B avec ses méchants caricaturaux, sa violence outrancière dans une société futuriste où les robots font leur apparition pour pallier les problèmes de sécurité.
Figure emblématique du superflic, Robocop est une machine qui rêve et a une âme, le film reproduisant avec efficacité le schéma classique de la créature en quête d’humanité.

Ce premier opus, bien rythmé, illustre de manière assez violente le chaos urbain rongeant  une mégalopole où veille un Peter Weller émouvant sous sa carapace.
 

Robocop2

 
 
Robocop est de retour pour protéger les innocents.
 
Dans le second volet (1989) Robocop retrouve sa partenaire Nancy Allen sous la direction cette fois de Irvin Keshner (L’empire contre-attaque).
Ecrit par Frank Miller (Sin city) Robocop 2 reprend la thématique de la violence de la société moderne en proposant des situations excessives (des enfants commettent des actes violents, un policier corrompu est amputé vivant), des scènes d’action plus spectaculaires et plutôt bien réalisées pour l’époque avec toutefois des effets en stop motion qui ont assez mal vieilli qui plus en HD.
Malheureusement Robocop commence à s’autoparodier (dans le premier tiers il est débité en pièces détachées puis reprogrammé par la multinationale OCP pour observer un comportement plus policé), l’humour injecté tendant à réduire l’intérêt pour cette sequel qui tient à distance la relation Nancy Allen/Robocop.
 
 
Dans un futur proche, la multinationale OCP decide de construire Delta City sur les ruines du vieux Detroit. Un groupe d’habitants irreductibles refuse de quitter les lieux. Pour les convaincre, OCP decide de reprogrammer Rococop, policier d’elite fabrique a partir de l’officier Murphy. Mais le docteur Lazarus, charge de l’entretien de Robocop, refuse d’effacer la memoire de Murphy.
 
Réalisé par Fred Dekker en 1993, Robocop 3 ne propose rien de nouveau à l’univers mis en place par Verhoeven et vire vers le nanar avec ses robots ninjas, son Robocop volant avec un jet-pack. Le changement d’acteur est fatal à cette dernière partie.
 

Robocop1

 
Test blu-ray

Technique

Déjà sorti sur le support en 2008, Robocop ne bénéfice malheureusement pas de master restauré : du bruit vidéo sur de nombreux arrière-plan , une compression MPEG-2 datée, une définition perfectible pour une image bien éloignée des standards blu-ray.
La piste en VO proposée en DTS-HD Master Audio 5.1 est correcte pour une production datée années 80.

Robocop 2
bénéficie d’un transfert plus satisfaisant avec un encodage MPEG-4 AVC, des couleurs et des contrastes offrant un meilleur rendu. Une définition pas vraiment optimale et quelques salissures pellicule minorent le bilan.
La VO proposée en DTS-HD Master Audio 5.1 s’avère plus dynamique lors des séquences d’action (explosions, fusillades) avec une meilleure spatialisation 5.1.Le bilan technique pour

Robocop 3 est similaire à celui du second avec un transfert correct où la bonne gestion des contrastes et des couleurs s’accompagne d’une granularité assez présente et d’une définition moyenne dans certains plans à effets spéciaux.

La partie sonore du dernier opus s’avère un peu en retrait par rapport au second avec des effets plus étouffés.
 
Bonus
Aucun bonus est proposé dans ce coffret, vendu par FPE à un prix ami (29.99€).
 
(Critiques et test par Fabien)
Robocop trilogie
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