Rien à déclarer

Réalisateur
Acteurs
Pays
Genre
Comedie
Durée
108
Titre Original
Notre score
5
Rien à déclarer

1er janvier 1993 : passage à l’Europe. Deux douaniers, l’un Belge, l’autre Français, apprennent la disparition prochaine de leur petit poste de douane fixe situé dans la commune de Courquain France et Koorkin Belgique.
Francophobe de père en fils et douanier belge trop zélé, Ruben Vandervoorde se voit contraint et forcé d’inaugurer la première brigade volante mixte franco-belge. Son partenaire français sera Mathias Ducatel, voisin de douane et ennemi de toujours, qui surprend tout le monde en acceptant de devenir le co-équipier de Vandervoorde et sillonner avec lui les routes de campagnes frontalières à bord d’une 4L d’interception des douanes internationales.







L’avis de Fabien


Après le carton de Bienvenue chez les ch’tis et ses 20M d’entrées France, Danny Boon revient, aidé par la même équipe technique et quelques seconds couteaux au générique du précédent auquel se joint l’acteur belge le plus bankable du moment, avec une grosse comédie familiale à la recette similaire : duo mal assorti, romance contrariée, appel à la tolérance le tout soupoudré de bonnes tranches de rigolade.

Après Bergues, Danny  Boon invite le spectateur, avec Rien à déclarer, à découvrir le charme typique d’une localité située dans la commune de Courquain France et Koorkin Belgique, théâtre de la rivalité bon enfant (on n’est quand même pas chez Shakespeare!) entre un douanier belge adepte de l’injure anti-français et de contrôles musclés, Ruben Vandervoorde et le français Mathias Ducatel, son voisin de douane accessoirement épris en cachette de la soeur du dis Vandervoorde.


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La première heure est assez amusante avec les prises de becs à répétition entre les deux hommes qui vont être contraints de faire équipe à bord d’une 4L d’interception des douanes internationales : Poelvoorde chaud comme une barrique à frite gesticule et grimace comme le Louis de Funès époque Gérard Oury face à un Danny Boon plus en retenue.


En couple de restaurateurs filous, Karin Viard et François Damiens, les seuls seconds rôles bien servis du film, viennent pimenter l’intrigue qui malheureusement patine dur dans le dernier tiers en convoquant un comique de répétition lourdaud (les tentatives de transfert de drogue de la petite frappe jouée par Bruno Lochet), des situations tragi-comiques pas très inspirées (Poelvoorde, ivre de méchanceté rance, flinguant à tout va, est comment dire quelque peu gênant dans une comédie à visée familiale) et filant une histoire d’amour contrariée très fleur bleue (un Roméo et Juliette version Marc Lévy).


Une amusante poursuite automobile, très fast and furious, avec une 4L gonflée à bloc, vient réveiller vers la fin l’attention relâchée, avant le happy end de rigueur de cette comédie sympathique mais pas inoubliable.




Ci-dessous photos (FB) prises lors de l’avant-première du film au Gaumont multiplexe de Montpellier le 21 janvier 2011

 

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Zinedine Soualem, Laurent Gamelon, Benoît Poelvoorde, Julie Bernard et Danny Boon

 

 

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Danny Boon et Benoît Poelvoorde

Rien à déclarer
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