Predator

Réalisateur
Acteurs
Pays
Genre
Action et Fantastique
Durée
107
Titre Original
Predator
Notre score
10
 
Parti à la recherche d’une équipe de conseillers militaires américains dans la forêt équatorienne, un commando de mercenaires dirigé par Dutch Schaefer est attaqué par un ennemi invisible et indestructible.
 

 
 

L’avis de Fabien
 
Dans le registre du pur film d’action, Predator fait figure de modèle du genre, la dernière demi-heure demeurant une des plus grandes séquences d’action de ces 20 dernières années.
 
Peu ou pas d’introduction, McTiernan place illico presto son commando de gros durs et le spectateur dans la jungle équatorienne pour une mission de sauvetage qui va forcément très mal tourner.
Le premier tiers est consacré à l’exécution de la mission de sauvetage : exécution classique avec fusillades, explosions et répliques mémorables qui sentent bon la testostérone :-T’es touché. Tu saignes -J’ai pas le temps de saigner.
 
La suite, les sauveteurs devenus traqués, est beaucoup plus intéressante : dans un environnement hostile, étouffant, sans repères, le petit groupe de mercenaires lourdement armés va être la cible d’un alien belliqueux particulièrement insaisissable. Le récit guerrier vire au survival sans pitié.
Predator1

 

 

Comme dans Les dents de la mer, le dévoilement de la bête est progressif, un choix judicieux pour décupler la peur.

McTiernan utilise parfaitement la géographie de ce terrain de jeu anxiogène pour faire monter la tension qui culmine dans un mano à mano très intense entre Scharwzy qui a lâché son cigare et fait moins le malin et le monstre.
 
Dépouillé de son arsenal militaire et de sa superbe, le commandant est une bête traquée qui va se servir d’armes rudimentaires et d’éléments du décor pour se défendre contre un ennemi doté lui d’une technologie avancée. Il est désormais un guerrier de l’âge de pierre luttant pour sa survie; Scharwzy devient dans cette dernière partie un héros mythologique.
 
La fin, particulièrement inspirée, se termine sur un grand éclat de rire et une explosion tonitruante, la réponse de la bête à la question de Scharwzy « Qui es-tu? »
 
 

Predator2

 

Test blu-ray

Technique

Si l’image des précédentes éditions précédentes DVD & BD n’étaient pas vraiment à la hauteur du film de Mc Tiernan, le nouveau master proposé ici par la Fox permet de rédécouvrir Predator dans des conditions idéales : piqué impressionnant, contrastes solides et couleurs resplendissantes. Si on peut regretter une utilisation parfois un peu poussée de DNR sur certains gros plans au détriment du grain vu sur les autres copies, la présente copie remasterisée assure dans les séquences en basse lumière et la précision des images, un lifting très réussi et bienvenu pour ce film culte rappelons-le tourné dans des conditions difficiles avec plusieurs types de pellicules.

La vo hd  l’emporte une fois de plus sur les autres pistes avec une présence impressionnante sur toutes les voies : de la séquence tonitruante de la déforestation à la musique magistrale de Alan Silvestri c’est un régal pour votre home cinema!

Bonus

Commençons par 2 modules produits pour la sortie de cette édition HD.

Predators : Premières images est une featurette promo où Robert Rodriguez,  le producteur du reboot de la saga, Predators et son réalisateur Nimrod Antal présentent quelques images de ce nouvel opus tout en disant leur volonté de proposer un film différent de l’original, insurpassable, avec de nouvelles créatures.
 
Predator : Evolution d’une espèce : Chasseur d’une perfection absolue : les mêmes intervenants plus le producteur du premier opus John Davis rendent hommage au film de McTiernan, cocktail original selon Rodriguez d’horreur, d’action et de science-fiction et nous parlent de la suite baptisée Predators en référence au Aliens de James Cameron dont le réalisateur de Sin City est fan.

Le reste des suppléments est une reprise de l’édition DVD

Commentaire Audio de John McTiernan : plein de détails techniques passionnants de la part du réalisateur, rare dans ce genre d’exercice

Commentaire Texte de l’historien du cinéma Eric Lichtenfeld : des infos écrites à la pelle pour les fans par Eric Lichtenfeld et des membres de l’équipe

S’il peut saigner, alors on peut le tuer! : Le Making of de Predator : un making-of bien complet (30′) constitué d’entretiens réalisés en 2001 de McTiernan, des acteurs Bill Duke et Carl Weathers, d’interviews d’époque de l’équipe sur le set et d’images du tournage. Y apparait notamment le visuel du Predator originel, une version bien moins effrayante et réussie que celle concue finalement par Stan Winston

Au coeur de Predator : un ensemble de 7 courts modules d’environ 5′ avec focus sur Arnold Schwarzenegger, les armes utilisés par les différents personnages du commando, les maquillages de camouflage, le décor de la jungle comme sur Kevin Peter Hall, l’acteur camouflé sous le costume du chasseur intergalactique

Effets spéciaux : une poignée de courts modules dédiés au design de la créature (test dans le décor avec un costume rouge, test de camouflage du Predator)

Courts Extraits : sur les 4 modules on retiendra l’interview de Mc Tiernan sur la préparation du film et celle de Stan Winston
 
Scènes inédites et Scènes coupées :  4 scènes coupées et/ou inédites dispensables nonobstant une scène amusante avec Scharwzy au prise avec des fourmis rouges alors qu’il est pris en chasse par le Predator

Cette très belle édition FPE se clôt par les bandes annonces originales, une galerie de photos et le  portrait du Predator à base de fiches sur l’arsenal de la créature.

 
 
Predator
10
Plugin WordPress Cookie par Real Cookie Banner