Dans les années 40, sous l’occupation Japonaise en Corée, Bong-gu un escroc et Chun-ja, une chanteuse de jazz, sont à la recherche de « La lumière de l’Est », un diamant brut qui se trouve sur la statue bouddhiste dans la grotte de Seokguram. Cependant, le chef de l’occupation Japonaise s’en empare juste avant eux et organise de ce fait une réception en l’honneur du diamant juste avant de le ramener au Japon. Bong-gu et Chun-ja vont s’inviter à la fête pour dérober le diamant…
L’avis de Yanick « Wolverine » RUF
Voilà donc une part de l’histoire de la Corée. Toute petite, certes, car il s’agit ici des derniers jours de l’occupation japonaise de ce pays. Mais attention, le film, basé sur fond de résistance, est en fait plutôt une comédie dramatique teintée d’aventure qui nous distrait tout en nous apprenant ce qui s’est passé à cette époque 🙂 On comprend mieux les différents problèmes liés à l’occupation et on découvre avec stupeur que beaucoup changeaient de nom pour « s’adapter » à l’envahisseur….. Une période difficile qu’il était certainement encore moins facile de résumer dans un film de 2H00 empreint de personnages comiques et complètement loufoques, tel le cuistot résistant et son chef qui nous font hurler de rire. Les principaux acteurs, quant à eux seront plutôt cantonnés dans des rôles d’action (chambara et kung-fu) mais toujours avec une pointe d’humour. Décidément, la Corée n’arrêtera pas de si tôt de nous surprendre avec ses comédies et c’est tant mieux pour nous. On aime et on redemande de ce genre de film. Même si l’on oublie pas la guerre présente tout au long de l’histoire, on se prend à rire des situations. On ne peut que penser à des films comme « la 7eme compagnie » ou encore « papy fait de la résistance ». Comme quoi une page d’histoire peut être transformée pour nous divertir….. Bref, un film que l’on est pas prêt d’oublier.
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