Le bon, la brute et le truand

Réalisateur
Acteurs
Pays
Genre
Western
Durée
182
Titre Original
The good, the bad, the ugly
Notre score
5
Le bon, la brute et le truand

Pendant la Guerre de Sécession, trois hommes, préférant s’intéresser à leur profit personnel, se lancent à la recherche d’un coffre contenant 200 000 dollars en pièces d’or volés à l’armée sudiste. Tuco sait que le trésor se trouve dans un cimetière, tandis que Joe connaît le nom inscrit sur la pierre tombale qui sert de cache. Chacun a besoin de l’autre. Mais un troisième homme entre dans la course : Setenza, une brute qui n’hésite pas à massacrer femmes et enfants pour parvenir à ses fins.


Film présenté au cours du Festival Lumière 2009 à Lyon (69)

 

 

 

L’avis de Yanick « Wolverine » Ruf : Quel plaisir de pouvoir redécouvrir ce chef d’œuvre du western de Sergio Leone ! Et en plus sur grand écran dans une salle immense (la Halle Tony Garnier de Lyon comble de cinq mille personnes). La version présentée est une version longue et remasterisée. Tout est parfait (à part deux petites baisses sonores, mais ça ne gâche pas le bonheur que l’on éprouve). On ne présente plus ce film mythique, tout comme Il était une fois dans l’Ouest, qui sont à mes yeux les deux longs métrages les plus représentatifs dans le genre du western spaghetti.


Les acteurs sont exceptionnels : Lee Van Cleef dans le rôle du truand qui termine toujours un travail pour lequel il a été payé, Eli Wallach dans celui de la brute qui fait une alliance avec Clint Eastwood, le bon bien entendu. Quel trio ! Le film déroule une histoire simple mais qui nous tient en haleine (et pendant plus de trois heures maintenant). Et surtout ces visages, filmés en très gros plan, qui à eux seuls « dramatisent » les scènes. On comprend également où Quentin Tarantino trouve son inspiration pour ses films…


LE western que l’on se doit d’avoir tous vu au moins une fois dans sa vie !!!


Le bon, la brute et le truand
5
  1. Un must du western all’italiana qui rompt de manière jubilatoire avec les codes d’honneur de son équivalent US (revoir la séquence du pont assiégée par nordistes et sudistes pour s’en convaincre !)
    Si Eastwood et Van Cleef sont évidemment tjrs parfaits, Walach compose lui un personnage dantesque digne de la commedia del’arte !!! (En plus, c’est lui qui a le + de temps à l’écran je crois bien…)
    Bref, un monument de Leone qui ne doit cependant pas faire oublier 2 autres « Sergio » de l’époque : Corbucci & Sollima ont livré à leur manière des œuvres majeures du western italien, même s’ils sont souvent sous-estimés (surtout Corbucci, pourtant auteur de « Django » ou du « Grand Silence » avec Trintigant & Kinski)
    Mais il est vrai tout commença véritablement avec Leone…

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Plugin WordPress Cookie par Real Cookie Banner