Hôtel Woodstock

Réalisateur
Acteurs
Pays
Genre
Comedie, Documentaire, et Drame
Durée
120
Titre Original
Taking Woodstock
Notre score
5
Hôtel Woodstock

1969. Elliot, décorateur d’intérieur à Greenwich Village, traverse une mauvaise passe et doit retourner vivre chez ses parents, dans le nord de l’État de New York, où il tente de reprendre en mains la gestion de leur motel délabré. Menacé de saisie, le père d’Elliot veut incendier le bâtiment sans même en avoir payé l’assurance alors qu’Elliot se demande encore comment il va enfin pouvoir annoncer qu’il est gay…


Alors que la situation est tout simplement catastrophique, il apprend qu’une bourgade voisine refuse finalement d’accueillir un festival de musique hippie. Voyant là une opportunité inespérée, Elliot appelle les producteurs. Trois semaines plus tard, 500 000 personnes envahissent le champ de son voisin et Elliot se retrouve embarqué dans l’aventure qui va changer pour toujours sa vie et celle de toute une génération.



L’avis de Yanick « Wolverine » Ruf : Faites l’amour, pas la guerre, tel était le slogan. Du rêve à la réalité, tel est le sujet du film, tourné par moment dans le style documentaire par Ang Lee (Hulk, le secret de brokeback moutain, tigre et dragon). On apprend donc tout (ou presque) sur les coulisses de l’événement musical le plus gigantesque que l’humanité ait connu. On commence donc de l’idée de faire un concert pour renflouer les caisses d’un petit hôtel pour se retrouver dans une spirale qui va dépasser tout entendement.


Personne n’attendait cela bien sur, et tout le monde fut ravi du résultat (financier surtout).  Incroyable de voir cette reconstitution avec autant de figurants, mais il fallait cela pour faire revivre ces trois journées qui resteront inoubliables pour celles et ceux qui les ont vécues. Comme à son habitude, Ang Lee tourne le film à sa manière. Il rend le tout grandiose comme il se doit et nous fait revivre les moments que l’on voit régulièrement dans les reportages en les tournant dans le même style, l’image passant ainsi d’un 16/9eme nickel à un 4/3 « usé ».


Certaines scènes sont même proposées en split screen (de la même manière que pour Hulk) qui nous permet de voir des passages sous plusieurs angles différents. Fortement intéressant ! Au final, c’est un docu-fiction à voir pour tous les amateurs de musique et nostalgiques des sixties. Bravo pour ce tour de force exceptionnel.

Hôtel Woodstock
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