2012

Réalisateur
Acteurs
Pays
Genre
Science fiction
Durée
160
Titre Original
2012
Notre score
5
2012

 

Les Mayas, l’une des plus fascinantes civilisations que la Terre ait portées, nous ont transmis une prophétie : leur calendrier prend fin en 2012, et notre monde aussi. Depuis, les astrologues l’ont confirmé, les numérologues l’ont prédit, les géophysiciens trouvent cela dangereusement plausible, et même les experts scientifiques gouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion.
La prophétie maya a été examinée, discutée, minutieusement analysée. En 2012, nous saurons tous si elle est vraie, mais quelques-uns auront été prévenus depuis longtemps…
Lorsque les plaques tectoniques se mettent à glisser, provoquant de multiples séismes et détruisant Los Angeles au passage, Jackson Curtis, romancier, et sa famille se jettent à corps perdu, comme des millions d’individus, dans un voyage désespéré. Tous ne pourront pas être sauvés…

 

 

 

 

L’avis d’Alex :


Sacré Emmerich, il ne changera donc jamais !

Après l’invasion extraterrestre ou l’ère glaciaire à grande échelle, le spécialiste ès films « catastrophes » s’attaque cette fois-ci rien de moins qu’à la fin du monde !


Evacuons une chose en premier lieu : si toute la promo du film a été concentrée sur la « fameuse » prédiction, elle est tout juste évoquée dans ce 2012, alors n’espérez pas en apprendre beaucoup sur l’alignement des planètes du système solaire ou sur la fin de la  13ème partie du grand Cycle du calendrier maya, l’idée générale était avant tout d’obtenir un titre accrocheur basé sur une date dont la proximité dans le temps serait à même de faire immédiatement un bon gros « buzz »… Ce qui a parfaitement fonctionné ! Maintenant, il faut reconnaître que réaliser un métrage de plus de 2h30 sans quasiment parler de l’origine du titre relève en soit d’une certaine forme d’exploit…


Passé donc « l’argument » de départ du film, le réalisateur d’Independence Day fait ce qu’il sait faire de mieux : nous présenter un petit groupe de personnages hétéroclites (un scientifique, un père divorcé et ses enfants, un milliardaire russe, une bimbo et son toutou…) et tout faire sauter autour d’eux à grand renfort de SFX tape-à-l’œil histoire de nous en mettre plein la vue ! Soyons honnêtes, si l’on est rentré dans la salle, c’est avant tout pour ça et de ce côté-là, Emmerich se déchaîne : tremblements de terre, tsunamis, explosions d’immeubles, bref tout l’attirail est de sortie ! Et fidèle à son style, il n’hésite pas à accumuler les morceaux de bravoure bigger than life au détriment de toute forme de « réalisme » primaire : ici, les chirurgiens esthétiques pilotent des avions de ligne russes et les chihuahuas jouent aux funambules ( !)…

 

2012

 

En somme, on est bien devant un entertainment à l’américaine qui désamorce presque systématiquement chaque séquence « dramatique » par un humour pas très finaud : voir par exemple le personnage de l’animateur radio illuminé (campé par un Woody Harrelson au cabotinage parfaitement insupportable) faire face à un cataclysme… le haut des fesses à l’air ! Difficile de ressentir de la peur après ça… Car à force de jouer sur un second degré balourd, il devient impossible de prendre toute cette aventure au sérieux (un comble pour un film sur la fin du monde, non ?)


Mais il ne faut pas oublier qui est aux commandes des opérations : le réalisateur et le scénariste de 10.000 (un film où je vous le rappelle, on apprenait que les mammouths avaient aidés à bâtir les pyramides égyptiennes…) Le must est évidemment atteint quand ce cher Roland nous ressert le coup du Président américain so heroic (Danny Glover, qui n’égalera cependant jamais son « confrère » Bill Pullman, carrément promu pilote de chasse dans ID4 !)

Dès lors, si l’on veut voir un film traitant habilement -et sérieusement- du même sujet, mieux vaut se tourner vers le bon Prédictions d’Alex Proyas avec Nicolas Cage.


Quoiqu’il en soit, 2012 en donne pour ce qu’il a : du spectacle décomplexé non-stop mené par un cinéaste rompu au genre.

Car finalement avec Emmerich, c’est toujours un peu la même chanson (de Roland… évidemment !)


2012
5
  1. La comédie de l’année!

    On a eu « Le jour d’après » avec déferlantes de glace dues à l’homme, on a aujourd’hui « 2012 » avec bouffées de chaleur totalement indépendantes de l’homme.

    Les scènes d’actions sont totalement téléphonées:
    – Le héros conduit une limousine -> le sol s’écroule juste derrière lui (et ralenti quand la limo reste bloquée derrière une petite vieille, qui finira brûlée d’ailleurs)
    – Le héros conduit un camping car, le sol explose derrière lui (et ralenti quand il faut le temps de monter dans l’avion)
    – Un avion décolle? Il commence obligatoirement son vol en volant sous le niveau zero, zig-zagant entre les vestiges de la surface terrestre en pleine destruction (timing parfait, une fois encore)
    – Il reste que quelques secondes pour sauver plusieurs millier de personnes? Ba le heros (toujours lui) va bien en prendre une poignée pour faire du sentimentalisme à 2 balles et rouler une pelle à la cruche qu’il se trimballe depuis 2 bonnes heures…
    Les exemples sont nombreux mais au fond, je ne retiens qu’une seule chose: la fin du monde rend plus fort… et permets aux gamines d’arrêter de pisser au lit!

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